bataille du pont du bouc Haut Rhin
+5
Havocation
Boyington
Raph
pattonx
Dero
9 participants
Bolt Action.fr :: Divers :: Ressources :: Clichés de guerre
Page 1 sur 1
bataille du pont du bouc Haut Rhin
Je profite de cette belle journée d'avril pour faire une petite ballade à vélo sur le chemin de mémoire des combats du pont du bouc dans la forêt de la Hardt. D'abord un petit résumé historique:
28 novembre-4 décembre 1944: 6 jours décisifs dans la bataille d'Alsace.
En cette fin novembre 1944, on peut croire à une libération rapide et totale de l’Alsace avant la fin de l’année. Rixheim est libéré, mais sur le front, voisin de quelques kilomètres, la 19ème Armée allemande, commandée par le Général Wiese est galvanisée par les ordres d’Hitler : « J’attends que la 19ème Armée remplisse sa mission pleinement et qu’elle tienne l’Alsace jusqu’au dernier homme pour fixer ainsi l’ennemi dans ce secteur et lui infliger de lourdes pertes ». N’ayant rien perdu de sa combativité, elle menace en permanence l’ensemble du secteur de Mulhouse.
Face à l’ordre de débordement des lignes allemandes par la forêt de la Hardt donné par de Lattre, le Général Wiese concentre tous ses efforts sur la défense du pont de Chalampé, unique voie d’approvisionnement de l’armée allemande.
L’offensive de la Hardt débute le 28 novembre à 10 h 00, d’abord couronnée de succès pour les unités françaises. Au soir du 30 novembre, malgré d’âpres combats, les points d’appui de Pont du Bouc, de Grunhutte et de la cote 232, sont solidement tenus par les Français. Ils ne peuvent toutefois atteindre la lisière ouest de la forêt de la Hardt afin de prendre à revers la ligne de défense allemande au nord de Mulhouse. La pugnacité des forces allemandes, contrecarrant les plans de Lattre, ralentissant la progression des unités française, va permettre au général Wiese d’organiser la contre offensive. Sur ce terrain, peu propice aux manœuvres des chars, la réaction allemande au matin du 3 décembre 1944, est d’une violence inouïe. C’est sous un déluge de fer et de feu, par des combats acharnés durant plus de 15 heures, au prix de très lourdes pertes, que s’effectue le repli des unités françaises au sud du canal de Huningue.
Le 4 décembre, le journal de marche du 1er RTM conclut laconiquement : « l’infanterie s’installe définitivement au sud et à l’ouest du canal de Huningue. Ainsi s’achève l’action offensive en forêt de la Hardt ».
Les Tirailleurs Marocains, soldats exemplaires, ont eu de lourdes pertes : 790 hommes, dont 162 morts, 279 disparus et 349 blessés. Le 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale perd une compagnie entière dans cette fournaise du 3 décembre. Les unités de la 1ère DB engagées dans la Hardt subissent également des pertes importantes en hommes et en matériel. La bataille de la Hardt est certainement l’un des épisodes les plus meurtriers de la Libération de l’Alsace.
Voilà le fameux pont avec sherman et canon
Sur le pont avec vu sur la forêt noire preuve de la proximité de l'Allemagne
Le mémorial du pont du bouc et du carrefour de la Grünhutte
28 novembre-4 décembre 1944: 6 jours décisifs dans la bataille d'Alsace.
En cette fin novembre 1944, on peut croire à une libération rapide et totale de l’Alsace avant la fin de l’année. Rixheim est libéré, mais sur le front, voisin de quelques kilomètres, la 19ème Armée allemande, commandée par le Général Wiese est galvanisée par les ordres d’Hitler : « J’attends que la 19ème Armée remplisse sa mission pleinement et qu’elle tienne l’Alsace jusqu’au dernier homme pour fixer ainsi l’ennemi dans ce secteur et lui infliger de lourdes pertes ». N’ayant rien perdu de sa combativité, elle menace en permanence l’ensemble du secteur de Mulhouse.
Face à l’ordre de débordement des lignes allemandes par la forêt de la Hardt donné par de Lattre, le Général Wiese concentre tous ses efforts sur la défense du pont de Chalampé, unique voie d’approvisionnement de l’armée allemande.
L’offensive de la Hardt débute le 28 novembre à 10 h 00, d’abord couronnée de succès pour les unités françaises. Au soir du 30 novembre, malgré d’âpres combats, les points d’appui de Pont du Bouc, de Grunhutte et de la cote 232, sont solidement tenus par les Français. Ils ne peuvent toutefois atteindre la lisière ouest de la forêt de la Hardt afin de prendre à revers la ligne de défense allemande au nord de Mulhouse. La pugnacité des forces allemandes, contrecarrant les plans de Lattre, ralentissant la progression des unités française, va permettre au général Wiese d’organiser la contre offensive. Sur ce terrain, peu propice aux manœuvres des chars, la réaction allemande au matin du 3 décembre 1944, est d’une violence inouïe. C’est sous un déluge de fer et de feu, par des combats acharnés durant plus de 15 heures, au prix de très lourdes pertes, que s’effectue le repli des unités françaises au sud du canal de Huningue.
Le 4 décembre, le journal de marche du 1er RTM conclut laconiquement : « l’infanterie s’installe définitivement au sud et à l’ouest du canal de Huningue. Ainsi s’achève l’action offensive en forêt de la Hardt ».
Les Tirailleurs Marocains, soldats exemplaires, ont eu de lourdes pertes : 790 hommes, dont 162 morts, 279 disparus et 349 blessés. Le 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale perd une compagnie entière dans cette fournaise du 3 décembre. Les unités de la 1ère DB engagées dans la Hardt subissent également des pertes importantes en hommes et en matériel. La bataille de la Hardt est certainement l’un des épisodes les plus meurtriers de la Libération de l’Alsace.
Voilà le fameux pont avec sherman et canon
Sur le pont avec vu sur la forêt noire preuve de la proximité de l'Allemagne
Le mémorial du pont du bouc et du carrefour de la Grünhutte
Dernière édition par Dero le Mer 11 Avr - 17:55, édité 1 fois
Dero- Messages : 1577
Date d'inscription : 13/04/2017
Age : 41
Localisation : Haut Rhin
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Sur la route beaucoup des tranchées et parfois on trouve des vestiges. Qques bunker de la ligne maginot détruit pendant les combats de 44-45
La tombe de Jean Devif servant dans un m10 mort pendant les combats
Et pour finir le pont sur le Rhin à Chalampé un pont trop loin
La tombe de Jean Devif servant dans un m10 mort pendant les combats
Et pour finir le pont sur le Rhin à Chalampé un pont trop loin
Dero- Messages : 1577
Date d'inscription : 13/04/2017
Age : 41
Localisation : Haut Rhin
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Et pour les plus courageux voilà l'historique plus complet
UNE BATAILLE OUBLIEE : LES COMBATS DE LA HARDT
28 NOVEMBRE - 4 DECEMBRE 1944
La Libération du sud de l’Alsace a été l’œuvre de la 1ère Armée française du général de Lattre de Tassigny. Cette campagne débute le 19 novembre 1944 lorsque des unités de la 1ère Division Blindée et de la 9ème Division d’Infanterie Coloniale abordent notre département devant Seppois le Bas et ne prend fin que le 9 février 1945 après la destruction du pont de Chalampé. En bien des endroits, par un temps exécrable, les combats sont durs, mettant à rude épreuve hommes et matériel. Il est une bataille qui se déroula aux portes de Rixheim dont bien peu de livres d’histoire font mention. Elle fut pourtant l’une des plus sanglantes de cette période. En voici l’histoire.
La bataille de la Hardt débute le 28 novembre 1944 à 10 h 00. L’attaque est confiée au 1er Régiment de Tirailleurs Marocains appuyé par des unités de chars, d’artillerie et du génie de la 1ère DB. L’objectif fixé par le général de Lattre vise, par un mouvement tournant à travers la forêt, à prendre à revers la ligne de défense que les Allemands organisent au nord de Mulhouse afin de la rompre et de poursuivre l’offensive en direction d’Ensisheim, de Colmar et du Rhin.
Au soir de cette journée les unités françaises occupent la partie sud et ouest du canal de Huningue. Une tête de pont est établie au nord du canal à Pont du Bouc. Le général Wiese, commandant la 19ème Armée allemande est convaincu que l’attaque française a pour objectif de s’emparer du pont de Chalampé, sa principale voie d’approvisionnement sur le Rhin. Il considère donc cette tête de pont comme une menace grave qu’il faut réduire par tous les moyens disponibles. Dans la nuit du 28 au 29 novembre avec les unités dont il dispose dans le secteur, il lance une contre attaque qui repousse les Français au sud du canal.
Le 29 novembre, les tirailleurs marocains repartent à l’assaut du Pont du Bouc qu’ils réussissent à franchir en fin de matinée. Cette fois, une solide tête de pont est établie. Elle résiste aux tirs d’artillerie et aux assauts allemands qui, dans la nuit, tentent de déloger les Français de leur position.
Dans la journée du 30 novembre deux colonnes de fantassins appuyés par les Sherman du 5e Régiment de Chasseurs d’Afrique conquièrent et occupent les points d’appui de la cote 232 et de Grunhutte. En fin d’après-midi, alors que la nuit s’apprête à tomber, une colonne du 2e escadron appuyée par la compagnie Puig du 1er Bataillon de Zouaves Portés, progresse en direction de la lisière ouest de la Hardt. A hauteur du carrefour menant au Radbrunnen, le char de tête, le Soissons, est touché, ses cinq occupants tués. Toute avance étant bloquée, dans l’obscurité, le capitaine de Pazzis ordonne le repli. Le lendemain une seconde tentative connaît le même échec. Un autre char, le Rochefort, du peloton du lieutenant Jean-Claude Servan-Schreiber, est détruit. A la cote 232, les tentatives de progression vers la lisière ouest de la forêt se soldent également par des échecs. En effet, les Allemands bloquent tous les layons, empêchant toute manœuvre des Français par la puissance de feu de leurs chars bien supérieure à celle des Sherman. Par ailleurs, la 7e compagnie du 1er RTM partant de Pont du Bouc et devant rejoindre le point d’appui de la cote 232 surprend une unité ennemie qui a dépassé les positions allemandes. Après un bref accrochage l’unité de la Wehrmacht se replie en désordre, laissant plusieurs cadavres sur le terrain ainsi que deux canons automoteurs de 88 en flammes. Cet incident va révéler la faiblesse du dispositif français dans la Hardt. Les voies de liaisons ne pas sécurisées. Le commandement français choisit alors « de se maintenir sur les positions acquises et de les consolider ». Cette attitude défensive va permettre aux Allemands de monter une contre attaque massive.
Elle débute le 3 décembre à 5 h 00 du matin par un intense pilonnage d’artillerie d’une demi-heure sur le point d’appui de Pont du Bouc. En moins d’une heure les Allemands s’en rendent maître. Vers 7 h 30, un intense tir de barrage de l’artillerie française, qui frappe soldats amis et ennemis, écrase le secteur nord du Pont du Bouc. Une heure plus tard, les Tirailleurs de la 2e Cie appuyé par des blindés, contre attaque à partir de Rixheim afin d’empêcher les Allemands de prendre pied au sud du canal. Vers 10 h 00 les points d’appui maintenant encerclés de Grunhutte et de la cote 232, sont également attaqués. En début d’après midi, ordre est donné de décrocher et de franchir le canal, coûte que coûte. Sous un déluge de fer et de feu, constamment harcelé par l’ennemi, au prix de lourdes pertes, les unités françaises rejoignent Pont du Bouc vers 18 h 30 et franchissent le canal. Les derniers blindés passent le pont de péniches vers 23 h 10. Les combats auront durée plus de 18 heures ! Plus de 20 000 obus sont tirés ce jour-là dans ce secteur de la forêt de la Hardt
Les pertes sont terribles. Le 1er RTM déplore 790 hommes hors de combats, dont 162 morts, 279 disparus et 349 blessés. En 6 jours de combats, ce régiment perd autant d’hommes que pendant les 5 mois de la campagne d’Italie de 1943/44. Deux compagnies entières sont décimées. Le 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale perd une compagnie dans la fournaise du 3 décembre. Les unités de la 1ère DB engagées dans la Hardt subissent également des pertes importantes en hommes et en matériel. Pendant de longues semaines encore, la ligne de front passera aux portes de Rixheim, à l’Île Napoléon et le long du canal de Huningue.
Sanglant échec pour la 1ère Armée française, cette bataille fut vite oubliée sauf dans la mémoire de ceux, militaires et quelques civils, qui la vécurent.
UNE BATAILLE OUBLIEE : LES COMBATS DE LA HARDT
28 NOVEMBRE - 4 DECEMBRE 1944
La Libération du sud de l’Alsace a été l’œuvre de la 1ère Armée française du général de Lattre de Tassigny. Cette campagne débute le 19 novembre 1944 lorsque des unités de la 1ère Division Blindée et de la 9ème Division d’Infanterie Coloniale abordent notre département devant Seppois le Bas et ne prend fin que le 9 février 1945 après la destruction du pont de Chalampé. En bien des endroits, par un temps exécrable, les combats sont durs, mettant à rude épreuve hommes et matériel. Il est une bataille qui se déroula aux portes de Rixheim dont bien peu de livres d’histoire font mention. Elle fut pourtant l’une des plus sanglantes de cette période. En voici l’histoire.
La bataille de la Hardt débute le 28 novembre 1944 à 10 h 00. L’attaque est confiée au 1er Régiment de Tirailleurs Marocains appuyé par des unités de chars, d’artillerie et du génie de la 1ère DB. L’objectif fixé par le général de Lattre vise, par un mouvement tournant à travers la forêt, à prendre à revers la ligne de défense que les Allemands organisent au nord de Mulhouse afin de la rompre et de poursuivre l’offensive en direction d’Ensisheim, de Colmar et du Rhin.
Au soir de cette journée les unités françaises occupent la partie sud et ouest du canal de Huningue. Une tête de pont est établie au nord du canal à Pont du Bouc. Le général Wiese, commandant la 19ème Armée allemande est convaincu que l’attaque française a pour objectif de s’emparer du pont de Chalampé, sa principale voie d’approvisionnement sur le Rhin. Il considère donc cette tête de pont comme une menace grave qu’il faut réduire par tous les moyens disponibles. Dans la nuit du 28 au 29 novembre avec les unités dont il dispose dans le secteur, il lance une contre attaque qui repousse les Français au sud du canal.
Le 29 novembre, les tirailleurs marocains repartent à l’assaut du Pont du Bouc qu’ils réussissent à franchir en fin de matinée. Cette fois, une solide tête de pont est établie. Elle résiste aux tirs d’artillerie et aux assauts allemands qui, dans la nuit, tentent de déloger les Français de leur position.
Dans la journée du 30 novembre deux colonnes de fantassins appuyés par les Sherman du 5e Régiment de Chasseurs d’Afrique conquièrent et occupent les points d’appui de la cote 232 et de Grunhutte. En fin d’après-midi, alors que la nuit s’apprête à tomber, une colonne du 2e escadron appuyée par la compagnie Puig du 1er Bataillon de Zouaves Portés, progresse en direction de la lisière ouest de la Hardt. A hauteur du carrefour menant au Radbrunnen, le char de tête, le Soissons, est touché, ses cinq occupants tués. Toute avance étant bloquée, dans l’obscurité, le capitaine de Pazzis ordonne le repli. Le lendemain une seconde tentative connaît le même échec. Un autre char, le Rochefort, du peloton du lieutenant Jean-Claude Servan-Schreiber, est détruit. A la cote 232, les tentatives de progression vers la lisière ouest de la forêt se soldent également par des échecs. En effet, les Allemands bloquent tous les layons, empêchant toute manœuvre des Français par la puissance de feu de leurs chars bien supérieure à celle des Sherman. Par ailleurs, la 7e compagnie du 1er RTM partant de Pont du Bouc et devant rejoindre le point d’appui de la cote 232 surprend une unité ennemie qui a dépassé les positions allemandes. Après un bref accrochage l’unité de la Wehrmacht se replie en désordre, laissant plusieurs cadavres sur le terrain ainsi que deux canons automoteurs de 88 en flammes. Cet incident va révéler la faiblesse du dispositif français dans la Hardt. Les voies de liaisons ne pas sécurisées. Le commandement français choisit alors « de se maintenir sur les positions acquises et de les consolider ». Cette attitude défensive va permettre aux Allemands de monter une contre attaque massive.
Elle débute le 3 décembre à 5 h 00 du matin par un intense pilonnage d’artillerie d’une demi-heure sur le point d’appui de Pont du Bouc. En moins d’une heure les Allemands s’en rendent maître. Vers 7 h 30, un intense tir de barrage de l’artillerie française, qui frappe soldats amis et ennemis, écrase le secteur nord du Pont du Bouc. Une heure plus tard, les Tirailleurs de la 2e Cie appuyé par des blindés, contre attaque à partir de Rixheim afin d’empêcher les Allemands de prendre pied au sud du canal. Vers 10 h 00 les points d’appui maintenant encerclés de Grunhutte et de la cote 232, sont également attaqués. En début d’après midi, ordre est donné de décrocher et de franchir le canal, coûte que coûte. Sous un déluge de fer et de feu, constamment harcelé par l’ennemi, au prix de lourdes pertes, les unités françaises rejoignent Pont du Bouc vers 18 h 30 et franchissent le canal. Les derniers blindés passent le pont de péniches vers 23 h 10. Les combats auront durée plus de 18 heures ! Plus de 20 000 obus sont tirés ce jour-là dans ce secteur de la forêt de la Hardt
Les pertes sont terribles. Le 1er RTM déplore 790 hommes hors de combats, dont 162 morts, 279 disparus et 349 blessés. En 6 jours de combats, ce régiment perd autant d’hommes que pendant les 5 mois de la campagne d’Italie de 1943/44. Deux compagnies entières sont décimées. Le 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale perd une compagnie dans la fournaise du 3 décembre. Les unités de la 1ère DB engagées dans la Hardt subissent également des pertes importantes en hommes et en matériel. Pendant de longues semaines encore, la ligne de front passera aux portes de Rixheim, à l’Île Napoléon et le long du canal de Huningue.
Sanglant échec pour la 1ère Armée française, cette bataille fut vite oubliée sauf dans la mémoire de ceux, militaires et quelques civils, qui la vécurent.
Dero- Messages : 1577
Date d'inscription : 13/04/2017
Age : 41
Localisation : Haut Rhin
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
merci de ce souvenir
et pour ceux qui veulent refaire le sherman Rochefort
c'est un M4A4,avec tourelle de début de production et masque de canon M34
bien que le 5°RCA utilisait majoritairement des M4A2.
et pour ceux qui veulent refaire le sherman Rochefort
c'est un M4A4,avec tourelle de début de production et masque de canon M34
bien que le 5°RCA utilisait majoritairement des M4A2.
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Merci Dero pour cet historique et ces photos !
Concernant le "Rochefort" attention : le char du mémorial du pont Du Bouc est en fait le "Fort L'Empereur", M4A4 du 2nd Escadron du 1er RCA restauré aux couleurs du "Rochefort" qui est normalement un M4A2. A priori la tourelle vient d'un autre char car celle d'origine du "Fort L'Empereur" ne comporte pas de blindage additionnel et d'après les photos n'a pas reçu d'impact.
Les marquages de ce Rochefort sont très atypiques et donc sujets à caution, si le nom de baptême est parfois écrit en grand sur la caisse (les photos du Rochefort II montrent un marquage similaire), il n'est jamais rappelé sur la tourelle de cette façon.
Enfin effectivement le 5e RCA n'a jamais eu de M4A4 mais uniquement des M4A2, par contre on trouve plus de modèles dont des M4A4 et même quelques M4A1/76 dans les autres RCA de la 1ere DB.
Concernant le "Rochefort" attention : le char du mémorial du pont Du Bouc est en fait le "Fort L'Empereur", M4A4 du 2nd Escadron du 1er RCA restauré aux couleurs du "Rochefort" qui est normalement un M4A2. A priori la tourelle vient d'un autre char car celle d'origine du "Fort L'Empereur" ne comporte pas de blindage additionnel et d'après les photos n'a pas reçu d'impact.
Les marquages de ce Rochefort sont très atypiques et donc sujets à caution, si le nom de baptême est parfois écrit en grand sur la caisse (les photos du Rochefort II montrent un marquage similaire), il n'est jamais rappelé sur la tourelle de cette façon.
Enfin effectivement le 5e RCA n'a jamais eu de M4A4 mais uniquement des M4A2, par contre on trouve plus de modèles dont des M4A4 et même quelques M4A1/76 dans les autres RCA de la 1ere DB.
Raph- Messages : 3198
Date d'inscription : 11/10/2017
Age : 46
Localisation : LYON
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Intéressant, merci.
Boyington- Messages : 1532
Date d'inscription : 05/07/2017
Age : 55
Localisation : Calvados
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Merci beaucoup pour le partage.
_________________
Mon blog : http://jardinsdepierre.blogspot.fr/
naash- Messages : 3233
Date d'inscription : 01/06/2016
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Merci pour cet historique et les détails techniques sur les Sherman. Peut-être un futur scénario?
Jean46- Messages : 2079
Date d'inscription : 29/06/2016
Age : 65
Localisation : Escamps
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Oui il y a de quoi faire surtout que lors de la retraite pour rejoindre l'autre côté du pont du bouc ils ont ramené qques civils avec eux réfugiés dans une gare.Jean46 a écrit:Merci pour cet historique et les détails techniques sur les Sherman. Peut-être un futur scénario?
Je vais y réfléchir
Dero- Messages : 1577
Date d'inscription : 13/04/2017
Age : 41
Localisation : Haut Rhin
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Il y a même de quoi faire une campagne de 3/5 scénarios...
_________________
Mon blog : http://jardinsdepierre.blogspot.fr/
naash- Messages : 3233
Date d'inscription : 01/06/2016
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Merci Dero pour ce bout d'histoire.
1,500 tues, ca fait quand meme un sacre nombre
Sans compter les blesses.
1,500 tues, ca fait quand meme un sacre nombre
Sans compter les blesses.
Gilles78- Messages : 1250
Date d'inscription : 03/04/2017
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Gilles78 a écrit:
1,500 tues, ca fait quand meme un sacre nombre
C'est l'équivalent des tués de l'infanterie US sur Omaha Beach (sans compter les blessés) ...
Raph- Messages : 3198
Date d'inscription : 11/10/2017
Age : 46
Localisation : LYON
Re: bataille du pont du bouc Haut Rhin
Super ces moments d'histoire. Merci beaucoup.
thorofwalcourt- Messages : 248
Date d'inscription : 16/09/2017
Age : 59
Localisation : Walcourt (Belgique)
Sujets similaires
» Casemate de l'Aschenbach mémorial Maginot du Haut Rhin
» Tir sur le haut d'un véhicule et pins markers ?!
» Le Pont du 15 Août
» Barrières et pont
» peinture d'un pont
» Tir sur le haut d'un véhicule et pins markers ?!
» Le Pont du 15 Août
» Barrières et pont
» peinture d'un pont
Bolt Action.fr :: Divers :: Ressources :: Clichés de guerre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum