Canon flak 36 de 88mm...

Appel aux historiens !

1/ que signifie le chiffre 36 ou 40 ou autres sur les canons allemand (flak 36, pack 40, ...) ? Est-ce l'année de la 1ere sortie d'usine ?

2/ dans les règles, le 88mm AA allemand peut tirer en tir indirect... pourquoi ce choix de la part de warlord ? y a t-il des précédents historiques ?

Bonsoir bellum,
Il s’agit en effet de l’annee de conception.
Tu as par exemple le 3,7-cm PaK 36, Développé en 1936 par Rheinmetall, l Le KwK 36 L45 était le même canon, mais servait d'armement notamment les modèles du début de la guerre, comme le Panzer III.

Concernant le « acht -acht » est connu pour trois usages, le premier c’est l’AA, le deuxième c’est l’antichar Et le troisième c’est l’usage sur les U boat avec une autre munition et c’est tout
Il n’a pas à ma connaissance d’usage du 88 en mission d’artillerie, Mais si c’est le cas, je vais dormir moins con ce soir :-)

Deuxième remarque, il est balistiquement possible de le faire toutefois, je ne pense pas que l’usage sur une table de BA soit adapté.
D’une manière générale, je suis très dubitatif sur l’usage de l’artillerie de campagne sur une table BA
Globalement nous jouons sur une surface représentant au Max 500 M de ligne de front sur 250/300 m de profondeur, pas très propice au déploiement d’une artillerie de campagne.
En tir tendu en revanche. Pourquoi pas même si l’usage du canon 88 est propice à un engagement à plus de 500m et jusqu’a + de 1000 m.
C’est la limite de notre échelle
Le 6mm est plus propice à la représentation et à la prise en charge du combat blindé et anti char
Bien évidement, ce n’est qu’un jeu pas une simulation réaliste :-)

Et enfin pour illustrer mon propos

+1 avec Ludo,balistiquement parlant le tir indirect avec un PAK36 est possible mais il ne possède pas les organes de visée adéquats donc un tel usage ne servirait à rien.

A titre d'exemple le canon/obusier 152mm russe ML-20 lui par contre est destiné à tirer tendu ou en tir indirect (AP/AC/fumi), il possède deux systèmes de visée à cet effet.

Ludovic a écrit:Et enfin pour illustrer mon propos

C'est pas un peut optimiste concernant le firefly.
Ca donne l'impression que son canon est nettement plus puissant que le 88 du tigre 1.

... et en bonus on peut acheter un observateur attaché au canon !

Je me doutais que cette particularité pour ce canon était bizarre, je ne l'utiliserais donc pas

Juste faire une citation :

Ludovic a écrit:La règle, toute la règle, rien que la règle :-)

 
Je plaisante Ludo, je plaisante !

bellum a écrit:... et en bonus on peut acheter un observateur attaché au canon !

Je me doutais que cette particularité pour ce canon était bizarre, je ne l'utiliserais donc pas

Juste faire une citation :

Ludovic a écrit:La règle, toute la règle, rien que la règle :-)

 
Je plaisante Ludo, je plaisante !

Tu as raison :-) la règle, toute la règle, rien que la règle :-)
Même si elle est par certain côté absurde, ça reste un jeu :-)

korre a écrit:
C'est pas un peut optimiste concernant le firefly.
Ca donne l'impression que son canon est nettement plus puissant que le 88 du tigre 1.

En fait on ne tient compte que de la puissance de pénétration dans ce tableau (il a dû être fait par Rocco) et en effet le 17PDR AT peut utiliser une munition APDS (ou obus flèche ou obus à pénétrateur cinétique) particulièrement efficace, avec des At standards on a pas du tout le même résultat. Les bémols qui nuisent à l'efficacité du Firefly sont l'infériorité de ses systèmes de visée par rapport à ceux des meilleurs chars allemands (en particulier le Panther), le faible nombre d'obus APDS embarqués qui étaient plutôt rares, et bien entendu le faible blindage couplé à la relativement haute silhouette du Sherman. Le Sherman a par contre comme énorme avantages d'avoir un moteur diesel fiable et d'être rapide pour un char moyen.[/quote]

Ce n'est pas complet, mais cela complète un peu les appellations.

* obus = munition de plus de 20 mm

Flak est l'abréviation du mot allemand Fliegerabwehrkanone signifiant « canon antiaérien ». Par extension on parlera de "LA"  Flak = DCA allemande

Pak est l'abréviation du mot allemand Panzerabwehrkanone signifiant « canon antichar»)

le Kwk est l'abréviation de KampfwagenKanone signifiant "Canon pour véhicule de combat") est un canon "monté" dans un char.
Kwk 36 L45 est un canon de 45 fois le calibre 3.7 soit d'une longueur de 1m 66 (env). Le Lxx correspond à la longueur du canon c'est "x" calibres.

Les FH, LFH LEFH etc... = Obusier, obusier léger ( Feldhaubitze )
mais aussi le LeIG (Leichtes Infanterie-Geschütz ) obusier d'infanterie léger.

En théorie, les canons sont fait pour faire du tir tendu ou en légère cloche (dû à la distance) et les obusiers du tir "courbe". Je pense que le tir indirect pour le 88 est associé à ceci : j'ai trouvé ça...

"Le tir indirect à vue directe

L’objectif est vu de la pièce, mais se trouve à une distance telle qu’il n’est pas accessible en tir direct, car la flèche de la trajectoire est telle que l’atteinte de l’objectif n’est plus garantie.

Ce mode de tir est courant chez les artilleurs sol-sol, mais il est aussi pratiqué par les équipages des chars dotés de système de télémétrie et d’un système de hausse réglable. Ce n’est plus un tir direct (trajectoire tendue) mais un tir plongeant où la munition suit une trajectoire en cloche.

En terrain européen, on peut utiliser ce genre de tir jusqu’à une distance moyenne de l’ordre de 3km. Mais en zone désertique plate, on peut aller jusqu’à 6km d’observation directe.

L’artilleur utilise la table de tri associée au matériel et à la munition choisie. A la distance de tir estimée, le chef de pièce peut, seul, conduire ce genre de tir. Il lui faut aligner sa pièce sur l’objectif à l’aide du goniomètre et afficher la hausse indiquée sur sa table de tir en face de la distance de l’objectif. Toujours en face de cette distance, il lit également la dérivation à intégrer dans sa visée horizontale, puis il exécute son tir, observe et apporte les corrections estimées pour avoir le tir au but. Sur les matériels plus modernes, les éléments de pointage lui sont donnés par un calculateur de pièce. S’il dispose de corrections récentes à apporter au tir pour des raisons balistiques ou météorologiques, il les intègre dans son calcul.

C’est une méthode de tir pratiquée très longtemps par les artilleurs, jusqu'à ce qu’on leur demande de tirer sur des objectifs non vus des pièces."