[CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
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[CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Bonjour Nicolus,
C'est ici que tu présenteras ton armée pendant les 5 phases. Je prierai tout le monde de ne rien écrire ici avant le début du CDA.
Somua
C'est ici que tu présenteras ton armée pendant les 5 phases. Je prierai tout le monde de ne rien écrire ici avant le début du CDA.
Somua
Somua- Messages : 893
Date d'inscription : 09/02/2017
Age : 40
Localisation : Suisse
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Salut tout le monde,
Mon armée sera dédiée au troupes françaises lord du débarquement en Provence en aout 1944.
J'ai choisi comme affrontement les combats pour Aubagne, verrou empêchant la prise de Marseille et qui ne fut réduit qu'après deux jours de combats (21-22 août 1944) contre la 244ID notamment le 933 IG .
Aubagne en 1950 (en grossissant beaucoup on voit qq positions)
Les unités françaises qui participèrent à ce dur combat furent:
-Le 2e cuirassiers, 1er DB:
-Les zouaves (3e bataillon) 1er DB
ici à Marseille:
ici à Gémenos le 23 aout:
la même colorisée dans un livr sur les uniformes 2eGM:
-les chasseurs d'afrique (3e régiment)
-les tirailleurs algériens (RTA)[img] en vrai : en Osprey http://si3.photorapide.com/invites/photos/2017/12/1191jr.jpg[/img]
-la résistance locale (FFI), ici devant la préfecture de Marseille:
-plusieurs goums de Tabors (groupe Hubert) ici défilant à Marseille:, ici le film "Tabor" tourné en 1951 à Roquefort la Béboule raconte les combats des goums pour Aubagne (scène finale)
De ce fait, mon armée reflétera l'aspect "bric broc" des unités engagées. Initialement, elles devait comporter deux escouades de Goums artizan, mais comme ils étaient déjà sous-couchés, ils ont été mis "hors jeu", néanmoins, j'en montrerai aussi l'avancée dans ce post ou un autre mais ils seront "hors compétition"...
j'ai donc reorienté mon armée sur les troupes qui soutenaient l'avancée malheureuse du 2e cuirassiers et des spahis marocains, c'est donc une liste plutôt "tank war"...
2 shermans (1 imprimé en 3D)
1 stuart (3D)
1 Greyhound
2 half track (1 imprimé 3D, 1 dinky toys)
3 jeeps (2 3D)
2 escouades de zouaves 16 figs et leur commandements et une équipe bazooka
(sur la photo il manque une grappe de fantassins US)
Pour la prise d'Aubagne:
Une chronologie locale sur Aubagne:
Aubagne souffrante et libérée
• 8 novembre 1942 : débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord (Algérie et Maroc). Echec du régime de Vichy pour empêcher ce dernier.
• 11 novembre 1942 : des Allemands envahissent la zone sud de la France.
Deux blindées foncent jusqu'à la mer méditerranée : la 2e SS "Das Reich" et la 3e SS Panzerdivision "Totenkopf".
• 16 novembre 1942 : La division "Das Reich" traverse Aubagne puis défile sur la Canebière.
• 27 novembre 1942 : Sabordage de la flotte de Toulon. Seuls trois sous-marins : le Casabianca, le marsouin et le glorieux rejoignent les Forces françaises libres dans les ports d'Afrique du Nord. En quelques jours, toute la zone libre est envahie par les armées hitlériennes et occupées.
• Installation de la police allemande (Abwehr et gestapo) au 425 rue paradis à Marseille, sous les ordres de SS. Scharfuhrer (sergent) Ernst Dunker.
• Année 1943 : Année terrible pour les résistants : démantèlement de la Résistance méridionale.
A Aubagne, la police de Vichy arrête la Résistance communiste Lucienne Tourrel (meurt en 1946 des suites des mauvais traitements subis à Ravensbruck) mais aussi Louis Durand (déporté à Dachau)
Sauvetage des juifs de Gemenos par le docteur Prudhomme.
• Organisation Todt qui tient ses bureaux au Bar du Centre : aubagnais requis pour creuser des tranchées, planter des pieux anti-parachutistes.
• 12 mai 1944 : se trouve à Aubagne une division d'infanterie de la Wehrmacht et le camp de la demande (actuellement le quartier Vienot) sert de centre de repos pour la marine allemande. A Gemenos stationne une division SS.
• 14 juillet 1944 : quelques aubagnais se rassemblent et manifestent sur le cours Foch, face aux monuments aux Morts.
• 15 Août 1944 : débarquement des troupes alliées à Cavalaire, Pampelone et St Tropez, à la plage de la Nartelle et Saint Raphaël et Agay.
• 17 août 1944 : en gare d'Aubagne, les Allemands s'activent pour mettre en position de tir leur puissant canon de marine monté sur voie ferrée, juste avant le tunnel des Espillières. Aussitôt, il est détruit par l'aviation alliée.
• 20 août 1944 : le carrefour du camp, défendu en particulier par le groupe d'instruction de sous-officiers est enlevé.
• Le Pc du colonel Westphale, commandant les défenses allemandes d'Aubagne, au château de la Bourbonne est fortement défendu (3 à 4 bataillons d'infanterie appuyé par de nombreux canons dont 2 de 88 et une batterie 105).
• Début de la libération d'Aubagne le 21 août 1944 jusqu'au 22 août dans la matinée.
- A l'est, le groupement du 3e zouaves essaie de pénétrer dans la ville par la grande route de Toulon mais il se heurte à une très vive résistance.
- Au Nord, le 2e cuirassiers manœuvre par la route de Roquevaire. Il est pris à partie par les armes antichars.
- Les chars sont bloqués.
- Le 2e groupement de Tabors marocains va faire sauter le bouchon d'Aubagne : les goumiers se heurtent à une résistance acharnée (154 tués) mais sa vigoureuse action a eu raison de la volonté de résistance de l'adversaire.
Le récit du 2e cuirassiers:
Le Combat d'Aubagne
(21 Août 1944)
Cinq jours pour atteindre les portes de Marseille dont la libération était prévue, d'après les plans du Haut-Commandement, pour le quarante-cinquième jour après le débarquement... Le 2ème Cuirassiers qui s'attendait à une résistance acharnée, semblable à celle rencontrée par nos alliés, les premières semaines de la bataille de Normandie, acte le premier surpris de l'allure rapide des Opérations. Mais on s'habitue très vite au succès : parvenu à quelques 23 km de la grande cité phocéenne, sûr de sa force, toujours frais et dispos en dépit des longues étapes auxquelles il a fait depuis la nuit du 15 Août, le Régiment considère d'ores et déjà que la ville lui appartient.
23 kilomètres... Un tramway relie Marseille à Gemenos, où le P.C. du Colonel et les 3ème et 4ème Escadrons ont passé la nuit...
"Vous verriez Notre-Dame de la Garde sans cette " montagne ", disent aux Cuirassiers les habitants…
23 kilomètres, c'est si peu à côté des centaines déjà parcourus !...
La situation a pourtant manifestement évolué. Le 2ème Escadron est toujours stoppé devant Aubagne, sur la Nationale 8 :
c'est la première fois que les Sherman se heurtent à une résistance qu'ils ne parviennent pas à surmonter... N'est-il pas normal d'ailleurs que l'ennemi défende avec acharnement un objectif de cette importance ? Parvenus au P.C. du Régiment le 21 Août à 7 heures, les ordres pour la journée prévoient le débordement d'Aubagne par le Nord-Est et le Nord par un groupement aux ordres du Colonel comprenant les 3ème et 4ème Escadrons, la compagnie Tardy du 3ème Zouaves et une batterie d'artillerie, tandis que le Groupement Letang dont fait partie le 2ème Escadron, continuera à pousser vers Aubagne le long de la Nationale 8.
Gardant en réserve le 4ème Escadron et une section de Zouaves, le Colonel lance aussitôt le capitaine de Boisredon avec les pelotons Avenati et Mousnier et deux sections de Zouaves, par un petit chemin qui, partant de la Nationale 96 au Nord de Gemenos, se dirige vers la partie Nord de l'objectif. Le peloton Mouty, du 3ème Escadron, a l'ordre de suivre la Nationale 96 jusqu'au carrefour du Pont de l'Etoile, puis de se rabattre sur Aubagne par les Boyers.
L'opération se révèle aussitôt ardue. C'est tout d'abord le silence complet de la part du peloton Mouty que l'on sait seulement avoir dépassé le Pont de l'Etoile. Quant au détachement de Boisredon, il essuie des feux anti-chars violents dès son débouché de Gemenos. Sherman et Zouaves n'en progressent pas moins, manœuvrant avec méthode et précision.
Installé à proximité du carrefour de la Nationale 96 et du chemin Marchal-Aubagne, son axe d'attaque, le Capitaine de Boisredon suit pas à pas ses unités, les poussant alternativement en avant comme les pièces d'un jeu d'échecs.
La radio retentit d'ordres brefs : " Avenati, halte ! Feu sur le boqueteau à droite ! "
"Mousnier, en avant ! Feu sur la croupe boisée à droite des églises !"
Des éclairs... de la fumée... la terre vole dans le lointain... Une arme anti-char a été repérée sur la colline des églises : un énorme nuage de fumée se répand tout autour de sa position. On voit parfaitement à la lunette des Sherman le mouvement des boches... Puis, faisant un large bond, les obus éclatent le long d'une lisière de bois... " Mousnier, en avant ! "
Quelques centaines de mètres sont de nouveau franchis. Désormais un mouvement délicat pour les chars : une voie ferrée barre tout le terrain de combat, voie ferrée en remblai impossible à franchir en dehors du passage en-dessous dans lequel s'engage la route. Quel magnifique point de réglage pour les armes anti-chars ennemies et en particulier pour le canon de 88 déjà contrebattu à la lisière du bois qui fait face au défilé ! C'est le moment de demander aux Zouaves de précéder les Sherman qui les couvriront de toute la puissance de leurs canons...
Les Sections Loriot et Bisbal se déploient, avancent... Les silhouettes dispersées dans les champs s'amenuisent, se transforment en de tout petits points, disparaissent...
Recrudescence des tirs ennemis... Riposte brutale des Sherman, puis, progressivement, le calme, un calme relatif, certes, que ponctuent toujours des coups de canon ...
Depuis combien de temps ont débouché les Zouaves ? Où en sont-ils ? On consulte ensuite le cadran de sa montre, s'étonnant du court trajet des aiguilles alors qu'on attend depuis toute une éternité...
L'infanterie est certainement sur l'objectif... D'ailleurs, il est désormais impossible de tirer sans courir le risque de l'atteindre... Allons ! C'est notre tour... Le casque du chef de char disparaît dans la tourelle. Son doigt se tend vers le poussoir du poste de T.S.F. Puis c'est le micro que sa main approche de la bouche. Un dernier coup d'œil à la lunette vers le point lointain d'où tirait le" 88", puis l'ordre au conducteur : " En avant ! A droite tout de suite après le pont !
Fonce !..." Les dés sont jetés...
Secondes interminables... Le moteur tourne à plein régime... Une petite montée... Instant critique... On passe !... On est passé !... Le deuxième char démarre à son tour... Il passe lui aussi... L'ennemi n'a pas tiré... et pour cause... Nos braves Zouaves ont trouvé à la lisière du bois la pièce intacte mais ses servants déjà foudroyés par le tir des Sherman....
L'opération se poursuit à un rythme accéléré... Une portion de route toute droite... beaucoup trop droite... La manœuvre est heureusement possible grâce au remblai de son côté gauche et à quelques maisons... Tout à coup des fantassins ennemis à droite, dans les broussailles... A la mitrailleuse!... Courtes rafales... des corps étendus...
Désormais les maisons se resserrent, se transforment en rue... une plaque mutilée... Aubagne… c'est Aubagne !...
Un petit pont... à peine le temps de songer aux mines qu'il est déjà traversé..
Les Sherman se répandent deux par deux dans la petite ville dont les cloches sonnent à toute volée..
Tandis que la radio annonce les succès du détachement de Boisredon, des nouvelles beaucoup moins favorables hélas ! parviennent au P.C. du Colonel, du peloton Mouty : un char détruit, le " Paris", des blessés et des tués dont l'Adjudant-Chef Mouty lui-même, disent les premiers renseignements. Puis viennent quelques précisions : on apprend comment le peloton parvenu aux Boyers a été accueilli par des tirs d'armes anti-chars dès le débouché de ce village.
Rallié par l'Adjudant Bourguignon à la mort de son chef, il en tient les sorties Sud face à Aubagne et à des éléments ennemis fortement organisés au lieu dit l'Evêché.
Le Colonel met aussitôt en route la section de Zouaves jusque là en réserve, puis, un peu plus tard, le peloton de mortiers de l'Etat-Major du Régiment. Moins mauvais sont les renseignements provenant du 2ème Escadron, mais, gêné par des champs de mines et de violents tirs anti-chars, il n'a presque pas progressé.
13 heures 30. Toute la partie Nord d'Aubagne est à peu près nettoyée. Dans les rues, des groupes de prisonniers que rassemblent les Zouaves ; quelques jeeps commencent à passer ; les ambulances chargent les blessés déposés à la hâte dans le hall d'un cinéma. Le peloton Mousnier qui a pénétré le premier dans l'objectif, en a déjà atteint la sortie Ouest sur la Nationale 8.
Pendant ce temps le peloton Avenati a poursuivi vers la partie haute de la ville où un baroud sévère se déroule encore du côté des églises. Guidés par les F.F.I. intrépides, debout sur la plage arrière du moteur, les Sherman se sont engagés sur la route du cimetière. Une batterie qui tirait vers l'Est est prise à revers. Explosions des obus d'un camion de munitions incendié... fâcheux contre-temps qui empêche de passer !... Mais c'est déjà la perspective d'un nouveau travail : les F.F.I. signalent un P.C. boche. Les 75 entrent en action, les Zouaves bondissent... Quelques minutes et des silhouettes vertes se profilent dans l'encadrement d'une porte : ils sont 67...
16 heures, intervention du Thabor " Hubert" qui, descendu des hauteurs Nord d'Aubagne, pour prendre part au nettoyage, renfort d'autant plus apprécié que l'Allemand contre-attaque violemment. Cette action désespérée est stoppée et, vers 16 heures 30, toutes les sorties de la ville sont atteintes tant à l'Est qu'au Nord. La situation n'en demeure pas moins assez confuse aussi bien dans Aubagne elle-même, où le nettoyage se poursuivra jusqu'à la nuit, que dans ses environs immédiats. Le 2ème Escadron continue ainsi à peiner sur la Nationale 8.
" Je viens d'être très fortement contre-attaqué" rend compte à 16 heures 30, le Capitaine Fougère
" Deux de mes chars sont sautés sur des mines".
" Est-il vrai que vous êtes blessé ?" lui demande-t-on. "
" Oui, mais c'est peu de chose. Ils m'ont tué par contre mon petit Wolsach...". La blessure du Cuirassier Wolsach, fidèle conducteur du Capitaine Fougère, dont le visage sympathique est connu de tout le Régiment se révélera heureusement moins grave qu'elle n'aura paru de prime abord. Il y a un autre blessé au 2ème Escadron qui est le Maréchal-des-Logis Camy ; quant au 3ème Escadron ; l'opération d'Aubagne lui aura coûté deux tués, l'Adjudant-Chef Mouty et le Cuirassier LLombart et huit blessés, l'Aspirant Duwez, le Maréchal-des-Logis Bonvillain, le Brigadier-chef Trouchaud et les Cuirassiers Bondurant, Treilhou, Perot, Justice et Pasquier.
Le mardi 22 Août, à l'issue d'une nuit sans sommeil par suite des tirs de harcèlement de l'artillerie ennemie, les Cuirassiers repassent à l'attaque. Cette fois, c'est la fin ; le dernier foyer de résistance, une pièce de 88 sous casemate au cimetière de la ville, est réduit à 11 heures. La route de Marseille s'ouvre devant le Régiment.
Le récit des chasseurs d'Afrique:
La libération d'Aubagne
Le 21 août, à 5h45, le Capitaine André, commandant du 5e Escadron reçoit ses ordres de l’Etat-major du CC1. Ledit 5e Escadron doit reconnaître l’itinéraire Gémenos – Aubagne par la RN8 ainsi que le secteur de Cadolive, dans l’arrière pays marseillais.
Le Capitaine André ordonne au 3e Peloton de l’Aspirant De Bellefon de se rendre à Cadolive. La route est sinueuse et défendue par un système de tranchées bétonnées et d’ouvrages tenus par des MG 42 du II. Bataillon / Grenadier – Regiment 933. Après de violents combats, le 3e Peloton ouvre une brèche vers Cadolive. Mais un barrage d’artillerie d’une batterie de l’Artillerie – Regiment 244 stoppe nette la progression. La situation devient vite critique pour le 3e Peloton. L’Aspirant De Bellefon rapporte, par radio, au Capitaine André que le village est âprement défendu par l’adversaire et reçoit l’ordre de rejoindre l’Escadron, en vue d’une offensive sur Aubagne. Au cours de cette reconnaissance, le Maréchal des Logis Albert, le 1ère Classe Catalano et le Cavalier Maurel sont blessés par des éclats d’obus.
Quant au 1er Peloton du Lieutenant Brémon, ordre lui a été donné de reconnaître le secteur de Mimet par le Carrefour de la Pomme. Après une brève reconnaissance du village, le 1er Peloton retourne, en position défensive, au Carrefour de la Pomme, nœud routier stratégique.
De son côté, le Sous-lieutenant Schmidt et le 2e Peloton, accompagné du PC de l’Escadron descendent la RN8 vers Aubagne. Ces éléments réussissent à forcer l’entrée Est de la ville, défendue par des champs de mines, des pièces anti-chars et par par des éléments du I. Bataillon / Grenadier – Regiment 933. L’ennemi perdra 19 tués. Durant l’attaque, une automitrailleuse M8 est endommagée par des éclats d’obus de 105mm, ainsi que le Half-track de commandement du Capitaine André. Les artilleurs de l’Artillerie – Regiment 244 défendent avec ferveur la ville d’Aubagne.
Durant cette offensive, le Sous-lieutenant Schmidt est grièvement blessé, de même que les cavaliers Viale et Aurelio Rodriguez. Le 2ème Classe Amara Cheick est également blessé par balle. Malheureusement, la journée sera ternie par la mort des cavaliers Mansour Bouziane et Diego Martinez, tous deux tués d’une balle dans la tête par des snipers ennemis.
Mon armée sera dédiée au troupes françaises lord du débarquement en Provence en aout 1944.
J'ai choisi comme affrontement les combats pour Aubagne, verrou empêchant la prise de Marseille et qui ne fut réduit qu'après deux jours de combats (21-22 août 1944) contre la 244ID notamment le 933 IG .
Aubagne en 1950 (en grossissant beaucoup on voit qq positions)
Les unités françaises qui participèrent à ce dur combat furent:
-Le 2e cuirassiers, 1er DB:
-Les zouaves (3e bataillon) 1er DB
ici à Marseille:
ici à Gémenos le 23 aout:
la même colorisée dans un livr sur les uniformes 2eGM:
-les chasseurs d'afrique (3e régiment)
-les tirailleurs algériens (RTA)[img] en vrai : en Osprey http://si3.photorapide.com/invites/photos/2017/12/1191jr.jpg[/img]
-la résistance locale (FFI), ici devant la préfecture de Marseille:
-plusieurs goums de Tabors (groupe Hubert) ici défilant à Marseille:, ici le film "Tabor" tourné en 1951 à Roquefort la Béboule raconte les combats des goums pour Aubagne (scène finale)
De ce fait, mon armée reflétera l'aspect "bric broc" des unités engagées. Initialement, elles devait comporter deux escouades de Goums artizan, mais comme ils étaient déjà sous-couchés, ils ont été mis "hors jeu", néanmoins, j'en montrerai aussi l'avancée dans ce post ou un autre mais ils seront "hors compétition"...
j'ai donc reorienté mon armée sur les troupes qui soutenaient l'avancée malheureuse du 2e cuirassiers et des spahis marocains, c'est donc une liste plutôt "tank war"...
2 shermans (1 imprimé en 3D)
1 stuart (3D)
1 Greyhound
2 half track (1 imprimé 3D, 1 dinky toys)
3 jeeps (2 3D)
2 escouades de zouaves 16 figs et leur commandements et une équipe bazooka
(sur la photo il manque une grappe de fantassins US)
Pour la prise d'Aubagne:
Une chronologie locale sur Aubagne:
Aubagne souffrante et libérée
• 8 novembre 1942 : débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord (Algérie et Maroc). Echec du régime de Vichy pour empêcher ce dernier.
• 11 novembre 1942 : des Allemands envahissent la zone sud de la France.
Deux blindées foncent jusqu'à la mer méditerranée : la 2e SS "Das Reich" et la 3e SS Panzerdivision "Totenkopf".
• 16 novembre 1942 : La division "Das Reich" traverse Aubagne puis défile sur la Canebière.
• 27 novembre 1942 : Sabordage de la flotte de Toulon. Seuls trois sous-marins : le Casabianca, le marsouin et le glorieux rejoignent les Forces françaises libres dans les ports d'Afrique du Nord. En quelques jours, toute la zone libre est envahie par les armées hitlériennes et occupées.
• Installation de la police allemande (Abwehr et gestapo) au 425 rue paradis à Marseille, sous les ordres de SS. Scharfuhrer (sergent) Ernst Dunker.
• Année 1943 : Année terrible pour les résistants : démantèlement de la Résistance méridionale.
A Aubagne, la police de Vichy arrête la Résistance communiste Lucienne Tourrel (meurt en 1946 des suites des mauvais traitements subis à Ravensbruck) mais aussi Louis Durand (déporté à Dachau)
Sauvetage des juifs de Gemenos par le docteur Prudhomme.
• Organisation Todt qui tient ses bureaux au Bar du Centre : aubagnais requis pour creuser des tranchées, planter des pieux anti-parachutistes.
• 12 mai 1944 : se trouve à Aubagne une division d'infanterie de la Wehrmacht et le camp de la demande (actuellement le quartier Vienot) sert de centre de repos pour la marine allemande. A Gemenos stationne une division SS.
• 14 juillet 1944 : quelques aubagnais se rassemblent et manifestent sur le cours Foch, face aux monuments aux Morts.
• 15 Août 1944 : débarquement des troupes alliées à Cavalaire, Pampelone et St Tropez, à la plage de la Nartelle et Saint Raphaël et Agay.
• 17 août 1944 : en gare d'Aubagne, les Allemands s'activent pour mettre en position de tir leur puissant canon de marine monté sur voie ferrée, juste avant le tunnel des Espillières. Aussitôt, il est détruit par l'aviation alliée.
• 20 août 1944 : le carrefour du camp, défendu en particulier par le groupe d'instruction de sous-officiers est enlevé.
• Le Pc du colonel Westphale, commandant les défenses allemandes d'Aubagne, au château de la Bourbonne est fortement défendu (3 à 4 bataillons d'infanterie appuyé par de nombreux canons dont 2 de 88 et une batterie 105).
• Début de la libération d'Aubagne le 21 août 1944 jusqu'au 22 août dans la matinée.
- A l'est, le groupement du 3e zouaves essaie de pénétrer dans la ville par la grande route de Toulon mais il se heurte à une très vive résistance.
- Au Nord, le 2e cuirassiers manœuvre par la route de Roquevaire. Il est pris à partie par les armes antichars.
- Les chars sont bloqués.
- Le 2e groupement de Tabors marocains va faire sauter le bouchon d'Aubagne : les goumiers se heurtent à une résistance acharnée (154 tués) mais sa vigoureuse action a eu raison de la volonté de résistance de l'adversaire.
Le récit du 2e cuirassiers:
Le Combat d'Aubagne
(21 Août 1944)
Cinq jours pour atteindre les portes de Marseille dont la libération était prévue, d'après les plans du Haut-Commandement, pour le quarante-cinquième jour après le débarquement... Le 2ème Cuirassiers qui s'attendait à une résistance acharnée, semblable à celle rencontrée par nos alliés, les premières semaines de la bataille de Normandie, acte le premier surpris de l'allure rapide des Opérations. Mais on s'habitue très vite au succès : parvenu à quelques 23 km de la grande cité phocéenne, sûr de sa force, toujours frais et dispos en dépit des longues étapes auxquelles il a fait depuis la nuit du 15 Août, le Régiment considère d'ores et déjà que la ville lui appartient.
23 kilomètres... Un tramway relie Marseille à Gemenos, où le P.C. du Colonel et les 3ème et 4ème Escadrons ont passé la nuit...
"Vous verriez Notre-Dame de la Garde sans cette " montagne ", disent aux Cuirassiers les habitants…
23 kilomètres, c'est si peu à côté des centaines déjà parcourus !...
La situation a pourtant manifestement évolué. Le 2ème Escadron est toujours stoppé devant Aubagne, sur la Nationale 8 :
c'est la première fois que les Sherman se heurtent à une résistance qu'ils ne parviennent pas à surmonter... N'est-il pas normal d'ailleurs que l'ennemi défende avec acharnement un objectif de cette importance ? Parvenus au P.C. du Régiment le 21 Août à 7 heures, les ordres pour la journée prévoient le débordement d'Aubagne par le Nord-Est et le Nord par un groupement aux ordres du Colonel comprenant les 3ème et 4ème Escadrons, la compagnie Tardy du 3ème Zouaves et une batterie d'artillerie, tandis que le Groupement Letang dont fait partie le 2ème Escadron, continuera à pousser vers Aubagne le long de la Nationale 8.
Gardant en réserve le 4ème Escadron et une section de Zouaves, le Colonel lance aussitôt le capitaine de Boisredon avec les pelotons Avenati et Mousnier et deux sections de Zouaves, par un petit chemin qui, partant de la Nationale 96 au Nord de Gemenos, se dirige vers la partie Nord de l'objectif. Le peloton Mouty, du 3ème Escadron, a l'ordre de suivre la Nationale 96 jusqu'au carrefour du Pont de l'Etoile, puis de se rabattre sur Aubagne par les Boyers.
L'opération se révèle aussitôt ardue. C'est tout d'abord le silence complet de la part du peloton Mouty que l'on sait seulement avoir dépassé le Pont de l'Etoile. Quant au détachement de Boisredon, il essuie des feux anti-chars violents dès son débouché de Gemenos. Sherman et Zouaves n'en progressent pas moins, manœuvrant avec méthode et précision.
Installé à proximité du carrefour de la Nationale 96 et du chemin Marchal-Aubagne, son axe d'attaque, le Capitaine de Boisredon suit pas à pas ses unités, les poussant alternativement en avant comme les pièces d'un jeu d'échecs.
La radio retentit d'ordres brefs : " Avenati, halte ! Feu sur le boqueteau à droite ! "
"Mousnier, en avant ! Feu sur la croupe boisée à droite des églises !"
Des éclairs... de la fumée... la terre vole dans le lointain... Une arme anti-char a été repérée sur la colline des églises : un énorme nuage de fumée se répand tout autour de sa position. On voit parfaitement à la lunette des Sherman le mouvement des boches... Puis, faisant un large bond, les obus éclatent le long d'une lisière de bois... " Mousnier, en avant ! "
Quelques centaines de mètres sont de nouveau franchis. Désormais un mouvement délicat pour les chars : une voie ferrée barre tout le terrain de combat, voie ferrée en remblai impossible à franchir en dehors du passage en-dessous dans lequel s'engage la route. Quel magnifique point de réglage pour les armes anti-chars ennemies et en particulier pour le canon de 88 déjà contrebattu à la lisière du bois qui fait face au défilé ! C'est le moment de demander aux Zouaves de précéder les Sherman qui les couvriront de toute la puissance de leurs canons...
Les Sections Loriot et Bisbal se déploient, avancent... Les silhouettes dispersées dans les champs s'amenuisent, se transforment en de tout petits points, disparaissent...
Recrudescence des tirs ennemis... Riposte brutale des Sherman, puis, progressivement, le calme, un calme relatif, certes, que ponctuent toujours des coups de canon ...
Depuis combien de temps ont débouché les Zouaves ? Où en sont-ils ? On consulte ensuite le cadran de sa montre, s'étonnant du court trajet des aiguilles alors qu'on attend depuis toute une éternité...
L'infanterie est certainement sur l'objectif... D'ailleurs, il est désormais impossible de tirer sans courir le risque de l'atteindre... Allons ! C'est notre tour... Le casque du chef de char disparaît dans la tourelle. Son doigt se tend vers le poussoir du poste de T.S.F. Puis c'est le micro que sa main approche de la bouche. Un dernier coup d'œil à la lunette vers le point lointain d'où tirait le" 88", puis l'ordre au conducteur : " En avant ! A droite tout de suite après le pont !
Fonce !..." Les dés sont jetés...
Secondes interminables... Le moteur tourne à plein régime... Une petite montée... Instant critique... On passe !... On est passé !... Le deuxième char démarre à son tour... Il passe lui aussi... L'ennemi n'a pas tiré... et pour cause... Nos braves Zouaves ont trouvé à la lisière du bois la pièce intacte mais ses servants déjà foudroyés par le tir des Sherman....
L'opération se poursuit à un rythme accéléré... Une portion de route toute droite... beaucoup trop droite... La manœuvre est heureusement possible grâce au remblai de son côté gauche et à quelques maisons... Tout à coup des fantassins ennemis à droite, dans les broussailles... A la mitrailleuse!... Courtes rafales... des corps étendus...
Désormais les maisons se resserrent, se transforment en rue... une plaque mutilée... Aubagne… c'est Aubagne !...
Un petit pont... à peine le temps de songer aux mines qu'il est déjà traversé..
Les Sherman se répandent deux par deux dans la petite ville dont les cloches sonnent à toute volée..
Tandis que la radio annonce les succès du détachement de Boisredon, des nouvelles beaucoup moins favorables hélas ! parviennent au P.C. du Colonel, du peloton Mouty : un char détruit, le " Paris", des blessés et des tués dont l'Adjudant-Chef Mouty lui-même, disent les premiers renseignements. Puis viennent quelques précisions : on apprend comment le peloton parvenu aux Boyers a été accueilli par des tirs d'armes anti-chars dès le débouché de ce village.
Rallié par l'Adjudant Bourguignon à la mort de son chef, il en tient les sorties Sud face à Aubagne et à des éléments ennemis fortement organisés au lieu dit l'Evêché.
Le Colonel met aussitôt en route la section de Zouaves jusque là en réserve, puis, un peu plus tard, le peloton de mortiers de l'Etat-Major du Régiment. Moins mauvais sont les renseignements provenant du 2ème Escadron, mais, gêné par des champs de mines et de violents tirs anti-chars, il n'a presque pas progressé.
13 heures 30. Toute la partie Nord d'Aubagne est à peu près nettoyée. Dans les rues, des groupes de prisonniers que rassemblent les Zouaves ; quelques jeeps commencent à passer ; les ambulances chargent les blessés déposés à la hâte dans le hall d'un cinéma. Le peloton Mousnier qui a pénétré le premier dans l'objectif, en a déjà atteint la sortie Ouest sur la Nationale 8.
Pendant ce temps le peloton Avenati a poursuivi vers la partie haute de la ville où un baroud sévère se déroule encore du côté des églises. Guidés par les F.F.I. intrépides, debout sur la plage arrière du moteur, les Sherman se sont engagés sur la route du cimetière. Une batterie qui tirait vers l'Est est prise à revers. Explosions des obus d'un camion de munitions incendié... fâcheux contre-temps qui empêche de passer !... Mais c'est déjà la perspective d'un nouveau travail : les F.F.I. signalent un P.C. boche. Les 75 entrent en action, les Zouaves bondissent... Quelques minutes et des silhouettes vertes se profilent dans l'encadrement d'une porte : ils sont 67...
16 heures, intervention du Thabor " Hubert" qui, descendu des hauteurs Nord d'Aubagne, pour prendre part au nettoyage, renfort d'autant plus apprécié que l'Allemand contre-attaque violemment. Cette action désespérée est stoppée et, vers 16 heures 30, toutes les sorties de la ville sont atteintes tant à l'Est qu'au Nord. La situation n'en demeure pas moins assez confuse aussi bien dans Aubagne elle-même, où le nettoyage se poursuivra jusqu'à la nuit, que dans ses environs immédiats. Le 2ème Escadron continue ainsi à peiner sur la Nationale 8.
" Je viens d'être très fortement contre-attaqué" rend compte à 16 heures 30, le Capitaine Fougère
" Deux de mes chars sont sautés sur des mines".
" Est-il vrai que vous êtes blessé ?" lui demande-t-on. "
" Oui, mais c'est peu de chose. Ils m'ont tué par contre mon petit Wolsach...". La blessure du Cuirassier Wolsach, fidèle conducteur du Capitaine Fougère, dont le visage sympathique est connu de tout le Régiment se révélera heureusement moins grave qu'elle n'aura paru de prime abord. Il y a un autre blessé au 2ème Escadron qui est le Maréchal-des-Logis Camy ; quant au 3ème Escadron ; l'opération d'Aubagne lui aura coûté deux tués, l'Adjudant-Chef Mouty et le Cuirassier LLombart et huit blessés, l'Aspirant Duwez, le Maréchal-des-Logis Bonvillain, le Brigadier-chef Trouchaud et les Cuirassiers Bondurant, Treilhou, Perot, Justice et Pasquier.
Le mardi 22 Août, à l'issue d'une nuit sans sommeil par suite des tirs de harcèlement de l'artillerie ennemie, les Cuirassiers repassent à l'attaque. Cette fois, c'est la fin ; le dernier foyer de résistance, une pièce de 88 sous casemate au cimetière de la ville, est réduit à 11 heures. La route de Marseille s'ouvre devant le Régiment.
Le récit des chasseurs d'Afrique:
La libération d'Aubagne
Le 21 août, à 5h45, le Capitaine André, commandant du 5e Escadron reçoit ses ordres de l’Etat-major du CC1. Ledit 5e Escadron doit reconnaître l’itinéraire Gémenos – Aubagne par la RN8 ainsi que le secteur de Cadolive, dans l’arrière pays marseillais.
Le Capitaine André ordonne au 3e Peloton de l’Aspirant De Bellefon de se rendre à Cadolive. La route est sinueuse et défendue par un système de tranchées bétonnées et d’ouvrages tenus par des MG 42 du II. Bataillon / Grenadier – Regiment 933. Après de violents combats, le 3e Peloton ouvre une brèche vers Cadolive. Mais un barrage d’artillerie d’une batterie de l’Artillerie – Regiment 244 stoppe nette la progression. La situation devient vite critique pour le 3e Peloton. L’Aspirant De Bellefon rapporte, par radio, au Capitaine André que le village est âprement défendu par l’adversaire et reçoit l’ordre de rejoindre l’Escadron, en vue d’une offensive sur Aubagne. Au cours de cette reconnaissance, le Maréchal des Logis Albert, le 1ère Classe Catalano et le Cavalier Maurel sont blessés par des éclats d’obus.
Quant au 1er Peloton du Lieutenant Brémon, ordre lui a été donné de reconnaître le secteur de Mimet par le Carrefour de la Pomme. Après une brève reconnaissance du village, le 1er Peloton retourne, en position défensive, au Carrefour de la Pomme, nœud routier stratégique.
De son côté, le Sous-lieutenant Schmidt et le 2e Peloton, accompagné du PC de l’Escadron descendent la RN8 vers Aubagne. Ces éléments réussissent à forcer l’entrée Est de la ville, défendue par des champs de mines, des pièces anti-chars et par par des éléments du I. Bataillon / Grenadier – Regiment 933. L’ennemi perdra 19 tués. Durant l’attaque, une automitrailleuse M8 est endommagée par des éclats d’obus de 105mm, ainsi que le Half-track de commandement du Capitaine André. Les artilleurs de l’Artillerie – Regiment 244 défendent avec ferveur la ville d’Aubagne.
Durant cette offensive, le Sous-lieutenant Schmidt est grièvement blessé, de même que les cavaliers Viale et Aurelio Rodriguez. Le 2ème Classe Amara Cheick est également blessé par balle. Malheureusement, la journée sera ternie par la mort des cavaliers Mansour Bouziane et Diego Martinez, tous deux tués d’une balle dans la tête par des snipers ennemis.
Dernière édition par nicolus le Lun 11 Déc - 20:04, édité 6 fois
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Nicolus,
je me permet de te dire que tu es en dehors des clous .
A vue de nez tu dois être à 820 points CDA.
Je t'invite vivement à relire les règles de ce challenge
je me permet de te dire que tu es en dehors des clous .
A vue de nez tu dois être à 820 points CDA.
Je t'invite vivement à relire les règles de ce challenge
Panoramix- Messages : 3188
Date d'inscription : 27/05/2016
Age : 67
Localisation : Périgord
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Panoramix a écrit:Nicolus,
je me permet de te dire que tu es en dehors des clous .
A vue de nez tu dois être à 820 points CDA.
Je t'invite vivement à relire les règles de ce challenge
oUAIS , je sais que c'est le cas, mais je m'arrèterai à 500 pts !
Comme j'ai des véhicules en 3D donc déjà montés, je pensais me donner un "petit" handicap...
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
2 shermans 200 points -
1 stuart 70 pts
1 greyhound 70pts
2 half track 100pts
3 jeeps 150pts
2 escouades de 10 - 200pts
le commandement (1 fig) 10pts
total 800 pts
1 - tu dois respecter les règles de construction du jeu bolt action sans le tank war. càd 1 officier 2 escouades, 1 char max etc...
2-voici le barème des coûts de figurines.
Type Points
Fantassin 10
Fantassin monté 20
Team légère 30
Team lourde 40
Véhicule léger 50
Véhicule moyen 70
Véhicule lourd 100
Voilà comment sont définies unités :
Fantassin: officier, spotter (aérien ou de tir de barrage), medic, commissaire, escouade…
Fantassin monté : fantassin à moto ou à cheval
Team légère: Mortier léger - sniper - bazooka- panzerfaust
Team Lourde: HMG - MMG- Mortier moyen/lourd - artillerie ou canon léger
Véhicule léger: Jeep, side, Halftrack/camion
Véhicule moyen: tankette, automitrailleuse, char léger, Reco blindée
Véhicule lourd: char moyen/lourd - artillerie ou canons moyen/lourd/superlourd -anti aérien(ex:flak 88/wirbelwind)
Je t'invite à présenter ici même uniquement ton travail du CDA afin de ne pas égarer les votants.
Dans la mesure où tu veux en faire un peu plus, tu pourras présenter le reste dans un autre poste, en dehors du CDA.
Je te remercie de bien vouloir revoir ton armée et je suis sûr que tu nous présenteras un fabuleux travail.
1 stuart 70 pts
1 greyhound 70pts
2 half track 100pts
3 jeeps 150pts
2 escouades de 10 - 200pts
le commandement (1 fig) 10pts
total 800 pts
1 - tu dois respecter les règles de construction du jeu bolt action sans le tank war. càd 1 officier 2 escouades, 1 char max etc...
2-voici le barème des coûts de figurines.
Type Points
Fantassin 10
Fantassin monté 20
Team légère 30
Team lourde 40
Véhicule léger 50
Véhicule moyen 70
Véhicule lourd 100
Voilà comment sont définies unités :
Fantassin: officier, spotter (aérien ou de tir de barrage), medic, commissaire, escouade…
Fantassin monté : fantassin à moto ou à cheval
Team légère: Mortier léger - sniper - bazooka- panzerfaust
Team Lourde: HMG - MMG- Mortier moyen/lourd - artillerie ou canon léger
Véhicule léger: Jeep, side, Halftrack/camion
Véhicule moyen: tankette, automitrailleuse, char léger, Reco blindée
Véhicule lourd: char moyen/lourd - artillerie ou canons moyen/lourd/superlourd -anti aérien(ex:flak 88/wirbelwind)
Je t'invite à présenter ici même uniquement ton travail du CDA afin de ne pas égarer les votants.
Dans la mesure où tu veux en faire un peu plus, tu pourras présenter le reste dans un autre poste, en dehors du CDA.
Je te remercie de bien vouloir revoir ton armée et je suis sûr que tu nous présenteras un fabuleux travail.
Somua- Messages : 893
Date d'inscription : 09/02/2017
Age : 40
Localisation : Suisse
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
par curiosité , tes véhicules 3d du dois les poncer car on voit les couches?
Somua- Messages : 893
Date d'inscription : 09/02/2017
Age : 40
Localisation : Suisse
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Somua a écrit:par curiosité , tes véhicules 3d du dois les poncer car on voit les couches?
Certains, pas tous.Ils sont issus de deux imprimantes de qualité différente.
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Ok alors voici la liste "spéciale CDA"
1 officier 10pt
1 equipe bazooka: 30pt
2 escouades de zouaves (8 figs): 160
infanterie total 200 pts
blindés:
1 sherman 100pt
2 HT :100 pt
1 Greyhound 70 pt
1 jeep : 30 pt
total blindés : 300pt
total final 500pt
Le reste "hors compétition"...
1 officier 10pt
1 equipe bazooka: 30pt
2 escouades de zouaves (8 figs): 160
infanterie total 200 pts
blindés:
1 sherman 100pt
2 HT :100 pt
1 Greyhound 70 pt
1 jeep : 30 pt
total blindés : 300pt
total final 500pt
Le reste "hors compétition"...
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Dans ce cas utilise un char que tu doivent poncer pour le CDA dans ce cas ça équilibrera la balance. C'est un cas que je n'avais pas pris en compte.
Somua- Messages : 893
Date d'inscription : 09/02/2017
Age : 40
Localisation : Suisse
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Le français est à la mode.
Je comprends mieux le Sherman bleu maintenant
Je comprends mieux le Sherman bleu maintenant
Boyington- Messages : 1532
Date d'inscription : 05/07/2017
Age : 55
Localisation : Calvados
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Somua a écrit:Dans ce cas utilise un char que tu doivent poncer pour le CDA dans ce cas ça équilibrera la balance. C'est un cas que je n'avais pas pris en compte.
Je vais faire plus simple, je vais utiliser le char en kit de warlord ! Et de toute façon mes fantassins ne sont pas montés. ça compense...
Sinon tant pis, mettez moi d'emblée hors compétition et on n'en parle plus !! Je comprends l'utilité de faire un CDA "réglo" mais mon ambition n'est pas de "gagner à tout prix". Ce CDA n'était pasn au départ me semble-t-il, un concours mais une occasion de monter des armées "ensemble" et de se motiver. Si ça doit être une prise de choux....
Alors, je veux bien faire qq efforts, mais sinon tant pis et sans rancune !!
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Il n'y pas de soucis nicolus, tu participe au CDA, je n'avais pas pensé à l'impression 3D c'est tout. Tu es tout à fait dans ton droit. Je penserai au prochain CDA. Si prochain il y a. On peut toujours améliorer.
Somua- Messages : 893
Date d'inscription : 09/02/2017
Age : 40
Localisation : Suisse
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Somua a écrit:Il n'y pas de soucis nicolus, tu participe au CDA, je n'avais pas pensé à l'impression 3D c'est tout. Tu es tout à fait dans ton droit. Je penserai au prochain CDA. Si prochain il y a. On peut toujours améliorer.
Tu fais un gros boulot en gèrant consciencieusement ce CDA. Je suis peut-être naïf, je pense qu'il n'est à l'idée de personne de tricher, juste de pouvoir participer à une activité sympa, stimulante et en groupe, pas plus. . On est tous impatients de commencer, les pinceaux nous démangent....
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Quelques photos du "chantier en cours".
Pour l'instant j'ai fait un essai avec l'équipe bazooka et mon commandement (j'ai mis aussi un observateur radio). je ne sais pas si je ne vais pas virer le képi et mettre un calot à la place...
Le M8 peut aussi être transformé en M20 (il y même un bazooka à intégrer), c'est vraiment un super kit ! J'y ajouterai probablement des trucs.... Il me reste encore le sherman à monter et on pourra partir en phase "couches de fond" !
Les zouaves sont "à l'état de nature" ou presque. Pour avoir tous mes hommes en chemise remontées, je vais aussi utiliser des bras de german grenadiers... Pour les différencier, je ferai peut-être un squad en tenue herringbore (verte, commune au débarquement en Provence) et dans ce cas je ferai des poches latérales en milliput, et l'autre pantalon marron ( comme dans les équipages) . Comme l'armée Française est un gros souk vestimentaire, ça laisse un peu de latitude...
Pour l'instant j'ai fait un essai avec l'équipe bazooka et mon commandement (j'ai mis aussi un observateur radio). je ne sais pas si je ne vais pas virer le képi et mettre un calot à la place...
Le M8 peut aussi être transformé en M20 (il y même un bazooka à intégrer), c'est vraiment un super kit ! J'y ajouterai probablement des trucs.... Il me reste encore le sherman à monter et on pourra partir en phase "couches de fond" !
Les zouaves sont "à l'état de nature" ou presque. Pour avoir tous mes hommes en chemise remontées, je vais aussi utiliser des bras de german grenadiers... Pour les différencier, je ferai peut-être un squad en tenue herringbore (verte, commune au débarquement en Provence) et dans ce cas je ferai des poches latérales en milliput, et l'autre pantalon marron ( comme dans les équipages) . Comme l'armée Française est un gros souk vestimentaire, ça laisse un peu de latitude...
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
comme tu dis ... l'armée débarquant en Provence ... y a même sur le site de l'ECPAD des officiers en tenue désert ( en short - chemisette ) ... ça laisse des latitudes ...
ton kepi, il est Bizarre ... c'est soustaches et noeud or, turban ( le dessus ) rouge , si c'est un officier de zouaves . donc a reprendre
ton kepi, il est Bizarre ... c'est soustaches et noeud or, turban ( le dessus ) rouge , si c'est un officier de zouaves . donc a reprendre
lou_passejaire- Messages : 1823
Date d'inscription : 15/06/2016
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
lou_passejaire a écrit:comme tu dis ... l'armée débarquant en Provence ... y a même sur le site de l'ECPAD des officiers en tenue désert ( en short - chemisette ) ... ça laisse des latitudes ...
ton kepi, il est Bizarre ... c'est soustaches et noeud or, turban ( le dessus ) rouge , si c'est un officier de zouaves . donc a reprendre
Pas de souci, il était en couche de fond ! Je ne l'avais pas peint encore !
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
La suite du montage des zouaves, j'ai voulu leur donner les brassards (green stuff liquide), les poches sur les pantalons herringbore... Et un peu d'équipement "récupéré" sur les Boches, shmeisser, mauser, mg .... ça me permet de figurer les deux options possibles pour ces squads (bar ou LMG). Ils n'ont pas leurs sacs (dans les Half track...et on est en Aout , d'où les bras de chemise (des marines et des grenadiers).
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Bravo pour le boulot avec toutes tes pièces converties
Dero- Messages : 1577
Date d'inscription : 13/04/2017
Age : 41
Localisation : Haut Rhin
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Belles conversions, bravo ! Hâte de voir ça peint !
Ikbel- Messages : 1168
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 31
Localisation : Angoulême (16)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Pareil!
Très bonnes idées. J'ai hate de voir ça coloré
Très bonnes idées. J'ai hate de voir ça coloré
Siaba- Messages : 553
Date d'inscription : 20/06/2016
Age : 54
Localisation : Albi (81)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
C'est l'atout majeur du plastique par rapport au plomb !
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
C'est un sacré boulot de conversion.
C'est clair que le plastique permet de mixer les grappes.
C'est clair que le plastique permet de mixer les grappes.
worrywort- Messages : 1638
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : Lunéville
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
nicolus, je t'avais filé le récap des marquages de véhicules 1ere DB ?
lou_passejaire- Messages : 1823
Date d'inscription : 15/06/2016
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
Joli tout ca et sportif les conversions
Boyington- Messages : 1532
Date d'inscription : 05/07/2017
Age : 55
Localisation : Calvados
Re: [CDA] Nicolus - Français de l'armée de Lattre
lou_passejaire a écrit:nicolus, je t'avais filé le récap des marquages de véhicules 1ere DB ?
NAN , mais je suis preneur Lou !
nicolus- Messages : 333
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens (Tarn)
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