KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
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KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Good Morning le Forum !!!!!
Et non, je ne me suis pas trompé de section et parce que nous sommes en juillet, il est temps que je prenne mes quartiers d’été….
Et oui la Normandie c’est bien sympathique, mais pour se baigner dans la Manche, il vaut mieux un bon col roulé … Alors parce que mon pays à les pieds dans l’Océan Atlantique, je vais m’intéresser pour une courte période à L’histoire de la Seconde Guerre Mondiale plus près de moi.
Pour couper court à toute polémique ou provocation de mes compatriotes des Charentes, il faut dire que la Charente Maritime ne porte ce nom que depuis le 4 septembre 1941 (en pleine occupation) par le biais d’une loi qui autorise le département de Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celui-ci plus flatteur. Et Comme ça j’anticipe la moindre salve de mon voisin Historien, Monsieur Ikbel qui est bien enfoncé dans les terres, presque en Sibérie… enfin presque, c’est la région d’Angoulême ou même les nouveaux TGV ne s’arrêtent même plus….
Et oui je serai moins loin de ce Projet car la seconde guerre mondiale a aussi fait sont « œuvre » sur ce coin de France.et même très tard dans la libération de la France.
Mais faisons un peu d’histoire pour se rappeler le contexte local et pour chercher l’intitulé de ce sujet.
ouvrons le livre d'Histoire Serge!!!:
Au lendemain de la signature de l’armistice du 22 juin, les premières troupes allemandes investissent le département. Empruntant la route de Niort, la 44e division de la Wehrmacht se scinde en deux détachements : l'un se dirige vers La Rochelle, l'autre fait route vers Rochefort, Saintes et Royan. Le 24 juin, l'occupant prend possession de Saint-Jean-d'Angély, tandis que les localités les plus isolées sont investies les jours suivants. Le 29 juin, la prise des îles d'Oléron et de Ré achève la mainmise allemande sur le département.
Afin de se prémunir contre un éventuel débarquement, les occupants confièrent à l'organisation Todt la mission de fortifier le littoral, ce qui explique les nombreux vestiges de blockhaus qui parsèment les côtes charentaises, notamment sur les plages de la presqu'île d'Arvert ou de l'île d'Oléron.
Intégrée à la zone occupée, la Charente-Inférieure est administrée par les autorités militaires allemandes. Celles-ci installent une Feldkommandantur (préfecture militaire) à La Rochelle, tandis que Saintes, Jonzac et Royan accueillent chacune une Kreiskommandantur (kommandantur d'arrondissement) desquelles dépendent un service de surveillance chargé de lutter contre les actes de malveillance à l'encontre des occupants (Geheime Feldpolizei) et un service de maintien de l'ordre (Feldgendarmerie)
Des terrains d'aviation dépendant de la Nationalsozialistisches Fliegerkorps (Laleu, Saint-Jean-d'Angély, Corme-Écluse, Bussac-Forêt) sont chargés de missions de défense aérienne. À la fin de l'année 1940, la côte atlantique est divisée en trois Seekommandantenbereiche (secteurs de défense maritime, en abrégé Seeko). Les côtes charentaises sont intégrées au Seeko-Loire. Quelques mois plus tard, la kriegsmarine décide de la construction d'une grande base de sous-marins dans le bassin à flots du port de La Pallice. Les plans en sont confiés à Albert Speer, la construction étant l'œuvre de l'organisation Todt. Enfin, un important dépôt de munitions — le deuxième de France en termes d'importance — est aménagé dans les carrières d'Heurtebise, près de Jonzac.
Dans le courant de l'année 1942, les Allemands débutent la construction du mur de l'Atlantique, un ensemble de fortifications censé contenir les assauts alliés en cas de débarquement. L'organisation Todt est chargée de la construction de cet ensemble défensif composé de blockhaus, de champs de mines et de fossés antichars. Les côtes du département sont placées dans l'Oberbauleitung (secteur de construction), « Paula ». Plus de 10 000 ouvriers sont affectés à la construction du mur dans le département, dont des jeunes réquisitionnés par le STO.
Plusieurs « verrous » complètent les fortifications établies : la forteresse de La Rochelle, celles de l'île d'Oléron et de l'île de Ré, plus encore Royan (Gironde Mündung Nord) et Le Verdon-sur-Mer (Gironde Mündung Süd). Elles protègent l'estuaire de la Gironde et le port de Bordeaux d'éventuelles incursions ennemies.
Le 6 juin 1944, les évènements s'accélèrent, et le débarquement des alliés en Normandie laisse espérer une défaite rapide du Reich. Les actes de sabotages contre les occupants se multiplient et culminent avec l'attentat contre l'important dépôt de munition (le second de France en termes d'importance), des carrières d'Heurtebise le 30 juin. Cette action menée par un jeune homme de 19 ans, Pierre Ruibet — il périt dans l'explosion — porte un coup important à l'organisation militaire allemande au moment où s'intensifie la campagne de reconquête de la France par les alliés.
D'importants bombardements touchent le site stratégique de la gare et des ateliers de réparation ferroviaires de Saintes dès le 24 juin, causant plusieurs centaines de morts et la destruction d'une partie du quartier adjacent. Secondés par les principaux groupes armés de la Résistance (brigade RAC, bataillon Violette, Francs-Tireurs et Partisans, Maquis Bir-Hakeim), les alliés poursuivent leur avance inexorable à travers la France. Le 13 août, alors que les blindés alliés sont aux portes de Paris, la ville de Jonzac est la première ville d'importance à être libérée. Puis vient le tour de Saintes (4 septembre), de Marennes (9 septembre), de Rochefort (12 septembre) et de Saint-Jean-d'Angély le lendemain. Le 18 septembre, le général de Gaulle arrive à Saintes, qui abrite de nouveau la préfecture. Alors que des pourparlers officieux ont lieu entre le capitaine de corvette Hubert Meyer et l'amiral Ernst Schirlitz quant à l'avenir de la place de La Rochelle ; le général de Gaulle indique clairement les limites à ne pas dépasser : « Les pourparlers ne devront jamais revêtir le caractère d'une négociation».
Une large partie de la Charente-Maritime a recouvré la liberté à l'automne, mais les Allemands refusent d'entendre parler de reddition et restent enfermés dans leurs forteresses, les « poches » de Royan (qui intègre la totalité de la presqu'île d'Arvert jusqu'à Talmont) et de La Rochelle. Le 14 octobre 1944, le général de Gaulle nomme le général de corps d'armée Edgard de Larminat commandant du détachement d'armée de l'Atlantique (DAA), dont la mission est de réduire les poches de résistance ennemies.
Une offensive visant à libérer l'île d'Oléron est envisagée dès l'automne, mais apparaît comme prématurée au regard de la puissance des fortifications en place (ensemble de 29 blockhaus et de 42 positions fortifiées, 30 000 mines, garnison de 2 000 hommes sous les ordres du capitaine de corvette Schaeffer). Une offensive sur la poche de Royan (opération indépendance), prévue pour le 25 novembre, est également repoussée au 10 janvier en raison de la contre-offensive allemande dans les Ardennes, laquelle implique le départ d'une partie des effectifs de la 2e DB. Pourtant, à Royan, les évènements vont prendre une toute autre tournure au matin du 5 janvier 1945. Pour une raison qui demeure toujours inexpliquée — l'hypothèse d'une erreur d'interprétation des cartes par les états-majors britanniques et américains semble être la plus probable259 — la ville de Royan subit deux vagues de bombardements massifs par les appareils de la RAF entre 4 heures et 6 heures du matin. Au lever du jour, la ville n'est plus qu'un champ de ruines : la quasi-totalité des édifices civils sont détruits, les infrastructures militaires apparaissent comme presque toutes intactes. 442 Royannais et 35 Allemands ont trouvé la mort dans un raid parfaitement inutile d'un point de vue stratégique. Quelques semaines plus tard, les derniers civils sont expulsés par les Allemands.
Vers la fin du conflit, seules deux poches de résistance allemande subsistent dans le département : les poches de La Rochelle, au nord, et de Royan, au sud.
La ville de Royan est presque entièrement détruite dans un bombardement de la Royal Air Force le 5 janvier 1945, mais ne fut libérée par les FFI qu'en avril de cette même année.
La poche de La Rochelle fut réduite le 9 mai 1945, à la suite d'un accord signé entre l'amiral allemand Schirlitz et le capitaine de frégate français Meyer.
Alors que la chute du Reich apparaît comme imminente, les Allemands tiennent bon et refusent toujours toute reddition. À La Rochelle, l'amiral Schirlitz, prudent, a fait poser des mines dans le port, bien décidé à ne pas céder la ville en cas d'attaque.
Dans le courant du mois de mars, une armée se concentre à l'extérieur de la poche de Royan (une partie de la 2e DB ainsi que les bataillons coloniaux Oubangui-Chari et Antilles). Après une série de bombardements d'une grande violence (durant laquelle sont largués plusieurs centaines de milliers de litres de napalm) et une préparation d'artillerie au matin du 14 avril, l'opération Vénérable est lancée. L'armée alliée est divisée en deux groupes (groupement nord commandé par le colonel Granger, groupement sud sous l'autorité du colonel Adeline262). Le 17 avril, l'amiral Michaelles, commandant militaire allemand de Royan, se rend sans conditions.
Le 30 avril marque le début de l'opération Jupiter, visant à libérer l'île d'Oléron. Après une préparation d'artillerie, un détachement comprenant les 50e et 158e régiments d'infanterie, des troupes de fusiliers marins et des forces françaises libres débarque à la pointe de Gatseau, à Saint-Trojan-les-Bains. Le colonel Durand reçoit la reddition allemande le jour même, à 18 heures. Dans le Nord de l'île, les dernières poches de résistance se rendent vers 22 heures. Ce même jour, la radio allemande annonce la mort du Führer.
De nouvelles négociations sont menées entre le capitaine Meyer et l'amiral Schirlitz, mais celles-ci n'aboutissent pas. Le 7 mai 1945, le commandant allemand donne l'ordre de dynamiter le port de La Rochelle. Cet ordre n'est pas suivi d'effet : son subordonné, le capitaine de corvette Erwin De Terra, prend l'initiative de couper les cordons de mise à feu. Le 8 mai, à minuit, tandis que la Seconde Guerre mondiale a officiellement pris fin, l'amiral Schirlitz accepte de capituler. Le 9 mai à 8 heures, l'acte de capitulation est officiellement signé. La Rochelle est ainsi une des dernières villes de France à être libérée.
Après ces explications condensées (merci Wikipédia) ,il est heureux de voir qu’il y a matière à trouver un sujet intéressant et surtout atypique après celui de la Fière…
Mes petits camarades Mike Casey un local comme moi et Monsieur Ludo maître des énigmes sur le forum sont depuis quelques jours à la recherche de mon nouveau « pied à terre » et dieux sait si il y a de la matière…
Mais pour le moment ils pilonnent à coté. Pour ma plus grande satisfaction. Et pourtant des indices sont déjà présents sur le forum…
Avec Ludovic, nous pourrions imaginer la base Sous-marine de la Pallice dessinée par Albert Speer. Mais non, nous en avions parlé dans un sujet avec Lou, et il faudrait un terrain de basket pour représenter l’installation. Et j’ai besoin de place pour terminer la table de la Fière.
Quels sont les points incontournables qui me taraudent :
C’est du WW2 ?
Obligé avec mon préambule historique.
C’est de la construction ?
Obligé c’est une de mes marottes….
C’est Jouable pour Bolt Action ?
Absolument…. Sinon cela n’a aucun intérêt pour moi.
C’est à l’échelle ?
Pffffff oui c’est du 1/56 pour ne pas changer …. Je n’ai pas le choix, je me ferai lynché direct par mes camarades si « je virais ma cuti »… et j’ai trouvé le Graal de tout constructeur.
Alors c’est quoi ?
De l’Atypique évidemment ….
Et pourquoi maintenant ?
Avec Saumur, je me suis engagé à terminer la peinture de mes 1500 points de base, faire une pose avec la Normandie et j’ai eu une révélation dans ces lieux avec une envie furieuse de construire autrement….
Mais rassurez-vous, c’est dans les cartons depuis pas mal de temps, la phase de recherche de documents est en phase finale, et il est temps de passer en mode mise en forme…
Alors à suivre….
Et non, je ne me suis pas trompé de section et parce que nous sommes en juillet, il est temps que je prenne mes quartiers d’été….
Et oui la Normandie c’est bien sympathique, mais pour se baigner dans la Manche, il vaut mieux un bon col roulé … Alors parce que mon pays à les pieds dans l’Océan Atlantique, je vais m’intéresser pour une courte période à L’histoire de la Seconde Guerre Mondiale plus près de moi.
Pour couper court à toute polémique ou provocation de mes compatriotes des Charentes, il faut dire que la Charente Maritime ne porte ce nom que depuis le 4 septembre 1941 (en pleine occupation) par le biais d’une loi qui autorise le département de Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celui-ci plus flatteur. Et Comme ça j’anticipe la moindre salve de mon voisin Historien, Monsieur Ikbel qui est bien enfoncé dans les terres, presque en Sibérie… enfin presque, c’est la région d’Angoulême ou même les nouveaux TGV ne s’arrêtent même plus….
Et oui je serai moins loin de ce Projet car la seconde guerre mondiale a aussi fait sont « œuvre » sur ce coin de France.et même très tard dans la libération de la France.
Mais faisons un peu d’histoire pour se rappeler le contexte local et pour chercher l’intitulé de ce sujet.
ouvrons le livre d'Histoire Serge!!!:
Au lendemain de la signature de l’armistice du 22 juin, les premières troupes allemandes investissent le département. Empruntant la route de Niort, la 44e division de la Wehrmacht se scinde en deux détachements : l'un se dirige vers La Rochelle, l'autre fait route vers Rochefort, Saintes et Royan. Le 24 juin, l'occupant prend possession de Saint-Jean-d'Angély, tandis que les localités les plus isolées sont investies les jours suivants. Le 29 juin, la prise des îles d'Oléron et de Ré achève la mainmise allemande sur le département.
Afin de se prémunir contre un éventuel débarquement, les occupants confièrent à l'organisation Todt la mission de fortifier le littoral, ce qui explique les nombreux vestiges de blockhaus qui parsèment les côtes charentaises, notamment sur les plages de la presqu'île d'Arvert ou de l'île d'Oléron.
Intégrée à la zone occupée, la Charente-Inférieure est administrée par les autorités militaires allemandes. Celles-ci installent une Feldkommandantur (préfecture militaire) à La Rochelle, tandis que Saintes, Jonzac et Royan accueillent chacune une Kreiskommandantur (kommandantur d'arrondissement) desquelles dépendent un service de surveillance chargé de lutter contre les actes de malveillance à l'encontre des occupants (Geheime Feldpolizei) et un service de maintien de l'ordre (Feldgendarmerie)
Des terrains d'aviation dépendant de la Nationalsozialistisches Fliegerkorps (Laleu, Saint-Jean-d'Angély, Corme-Écluse, Bussac-Forêt) sont chargés de missions de défense aérienne. À la fin de l'année 1940, la côte atlantique est divisée en trois Seekommandantenbereiche (secteurs de défense maritime, en abrégé Seeko). Les côtes charentaises sont intégrées au Seeko-Loire. Quelques mois plus tard, la kriegsmarine décide de la construction d'une grande base de sous-marins dans le bassin à flots du port de La Pallice. Les plans en sont confiés à Albert Speer, la construction étant l'œuvre de l'organisation Todt. Enfin, un important dépôt de munitions — le deuxième de France en termes d'importance — est aménagé dans les carrières d'Heurtebise, près de Jonzac.
Dans le courant de l'année 1942, les Allemands débutent la construction du mur de l'Atlantique, un ensemble de fortifications censé contenir les assauts alliés en cas de débarquement. L'organisation Todt est chargée de la construction de cet ensemble défensif composé de blockhaus, de champs de mines et de fossés antichars. Les côtes du département sont placées dans l'Oberbauleitung (secteur de construction), « Paula ». Plus de 10 000 ouvriers sont affectés à la construction du mur dans le département, dont des jeunes réquisitionnés par le STO.
Plusieurs « verrous » complètent les fortifications établies : la forteresse de La Rochelle, celles de l'île d'Oléron et de l'île de Ré, plus encore Royan (Gironde Mündung Nord) et Le Verdon-sur-Mer (Gironde Mündung Süd). Elles protègent l'estuaire de la Gironde et le port de Bordeaux d'éventuelles incursions ennemies.
Le 6 juin 1944, les évènements s'accélèrent, et le débarquement des alliés en Normandie laisse espérer une défaite rapide du Reich. Les actes de sabotages contre les occupants se multiplient et culminent avec l'attentat contre l'important dépôt de munition (le second de France en termes d'importance), des carrières d'Heurtebise le 30 juin. Cette action menée par un jeune homme de 19 ans, Pierre Ruibet — il périt dans l'explosion — porte un coup important à l'organisation militaire allemande au moment où s'intensifie la campagne de reconquête de la France par les alliés.
D'importants bombardements touchent le site stratégique de la gare et des ateliers de réparation ferroviaires de Saintes dès le 24 juin, causant plusieurs centaines de morts et la destruction d'une partie du quartier adjacent. Secondés par les principaux groupes armés de la Résistance (brigade RAC, bataillon Violette, Francs-Tireurs et Partisans, Maquis Bir-Hakeim), les alliés poursuivent leur avance inexorable à travers la France. Le 13 août, alors que les blindés alliés sont aux portes de Paris, la ville de Jonzac est la première ville d'importance à être libérée. Puis vient le tour de Saintes (4 septembre), de Marennes (9 septembre), de Rochefort (12 septembre) et de Saint-Jean-d'Angély le lendemain. Le 18 septembre, le général de Gaulle arrive à Saintes, qui abrite de nouveau la préfecture. Alors que des pourparlers officieux ont lieu entre le capitaine de corvette Hubert Meyer et l'amiral Ernst Schirlitz quant à l'avenir de la place de La Rochelle ; le général de Gaulle indique clairement les limites à ne pas dépasser : « Les pourparlers ne devront jamais revêtir le caractère d'une négociation».
Une large partie de la Charente-Maritime a recouvré la liberté à l'automne, mais les Allemands refusent d'entendre parler de reddition et restent enfermés dans leurs forteresses, les « poches » de Royan (qui intègre la totalité de la presqu'île d'Arvert jusqu'à Talmont) et de La Rochelle. Le 14 octobre 1944, le général de Gaulle nomme le général de corps d'armée Edgard de Larminat commandant du détachement d'armée de l'Atlantique (DAA), dont la mission est de réduire les poches de résistance ennemies.
Une offensive visant à libérer l'île d'Oléron est envisagée dès l'automne, mais apparaît comme prématurée au regard de la puissance des fortifications en place (ensemble de 29 blockhaus et de 42 positions fortifiées, 30 000 mines, garnison de 2 000 hommes sous les ordres du capitaine de corvette Schaeffer). Une offensive sur la poche de Royan (opération indépendance), prévue pour le 25 novembre, est également repoussée au 10 janvier en raison de la contre-offensive allemande dans les Ardennes, laquelle implique le départ d'une partie des effectifs de la 2e DB. Pourtant, à Royan, les évènements vont prendre une toute autre tournure au matin du 5 janvier 1945. Pour une raison qui demeure toujours inexpliquée — l'hypothèse d'une erreur d'interprétation des cartes par les états-majors britanniques et américains semble être la plus probable259 — la ville de Royan subit deux vagues de bombardements massifs par les appareils de la RAF entre 4 heures et 6 heures du matin. Au lever du jour, la ville n'est plus qu'un champ de ruines : la quasi-totalité des édifices civils sont détruits, les infrastructures militaires apparaissent comme presque toutes intactes. 442 Royannais et 35 Allemands ont trouvé la mort dans un raid parfaitement inutile d'un point de vue stratégique. Quelques semaines plus tard, les derniers civils sont expulsés par les Allemands.
Vers la fin du conflit, seules deux poches de résistance allemande subsistent dans le département : les poches de La Rochelle, au nord, et de Royan, au sud.
La ville de Royan est presque entièrement détruite dans un bombardement de la Royal Air Force le 5 janvier 1945, mais ne fut libérée par les FFI qu'en avril de cette même année.
La poche de La Rochelle fut réduite le 9 mai 1945, à la suite d'un accord signé entre l'amiral allemand Schirlitz et le capitaine de frégate français Meyer.
Alors que la chute du Reich apparaît comme imminente, les Allemands tiennent bon et refusent toujours toute reddition. À La Rochelle, l'amiral Schirlitz, prudent, a fait poser des mines dans le port, bien décidé à ne pas céder la ville en cas d'attaque.
Dans le courant du mois de mars, une armée se concentre à l'extérieur de la poche de Royan (une partie de la 2e DB ainsi que les bataillons coloniaux Oubangui-Chari et Antilles). Après une série de bombardements d'une grande violence (durant laquelle sont largués plusieurs centaines de milliers de litres de napalm) et une préparation d'artillerie au matin du 14 avril, l'opération Vénérable est lancée. L'armée alliée est divisée en deux groupes (groupement nord commandé par le colonel Granger, groupement sud sous l'autorité du colonel Adeline262). Le 17 avril, l'amiral Michaelles, commandant militaire allemand de Royan, se rend sans conditions.
Le 30 avril marque le début de l'opération Jupiter, visant à libérer l'île d'Oléron. Après une préparation d'artillerie, un détachement comprenant les 50e et 158e régiments d'infanterie, des troupes de fusiliers marins et des forces françaises libres débarque à la pointe de Gatseau, à Saint-Trojan-les-Bains. Le colonel Durand reçoit la reddition allemande le jour même, à 18 heures. Dans le Nord de l'île, les dernières poches de résistance se rendent vers 22 heures. Ce même jour, la radio allemande annonce la mort du Führer.
De nouvelles négociations sont menées entre le capitaine Meyer et l'amiral Schirlitz, mais celles-ci n'aboutissent pas. Le 7 mai 1945, le commandant allemand donne l'ordre de dynamiter le port de La Rochelle. Cet ordre n'est pas suivi d'effet : son subordonné, le capitaine de corvette Erwin De Terra, prend l'initiative de couper les cordons de mise à feu. Le 8 mai, à minuit, tandis que la Seconde Guerre mondiale a officiellement pris fin, l'amiral Schirlitz accepte de capituler. Le 9 mai à 8 heures, l'acte de capitulation est officiellement signé. La Rochelle est ainsi une des dernières villes de France à être libérée.
Après ces explications condensées (merci Wikipédia) ,il est heureux de voir qu’il y a matière à trouver un sujet intéressant et surtout atypique après celui de la Fière…
Mes petits camarades Mike Casey un local comme moi et Monsieur Ludo maître des énigmes sur le forum sont depuis quelques jours à la recherche de mon nouveau « pied à terre » et dieux sait si il y a de la matière…
Mais pour le moment ils pilonnent à coté. Pour ma plus grande satisfaction. Et pourtant des indices sont déjà présents sur le forum…
Avec Ludovic, nous pourrions imaginer la base Sous-marine de la Pallice dessinée par Albert Speer. Mais non, nous en avions parlé dans un sujet avec Lou, et il faudrait un terrain de basket pour représenter l’installation. Et j’ai besoin de place pour terminer la table de la Fière.
Quels sont les points incontournables qui me taraudent :
C’est du WW2 ?
Obligé avec mon préambule historique.
C’est de la construction ?
Obligé c’est une de mes marottes….
C’est Jouable pour Bolt Action ?
Absolument…. Sinon cela n’a aucun intérêt pour moi.
C’est à l’échelle ?
Pffffff oui c’est du 1/56 pour ne pas changer …. Je n’ai pas le choix, je me ferai lynché direct par mes camarades si « je virais ma cuti »… et j’ai trouvé le Graal de tout constructeur.
Alors c’est quoi ?
De l’Atypique évidemment ….
Et pourquoi maintenant ?
Avec Saumur, je me suis engagé à terminer la peinture de mes 1500 points de base, faire une pose avec la Normandie et j’ai eu une révélation dans ces lieux avec une envie furieuse de construire autrement….
Mais rassurez-vous, c’est dans les cartons depuis pas mal de temps, la phase de recherche de documents est en phase finale, et il est temps de passer en mode mise en forme…
Alors à suivre….
Dernière édition par rodp17 le Dim 16 Aoû - 11:03, édité 9 fois
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Question : Auras-tu la place chez toi pour ton nouveau projet ou devras-tu investir une partie du jardin ou des dépendances ???
Concernant le lieu, il est vrai que Royan (et ses environs) renferme moult fortifications (parfois même disponible à la location ou à la vente ...) qui font partie du Mur de l'Atlantique. Il y a aussi beaucoup de forts et de places fortes par chez nous.
Je suis maintenant très intrigué par ton nouveau projet l'ami Rod ... Je reste connecté pour la suite.
Concernant le lieu, il est vrai que Royan (et ses environs) renferme moult fortifications (parfois même disponible à la location ou à la vente ...) qui font partie du Mur de l'Atlantique. Il y a aussi beaucoup de forts et de places fortes par chez nous.
Je suis maintenant très intrigué par ton nouveau projet l'ami Rod ... Je reste connecté pour la suite.
Mike Casey- Messages : 1533
Date d'inscription : 28/05/2016
Age : 58
Localisation : La Rochelle
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Je vais suivre tout ça avec un grand intérêt !
_________________
Mon blog : http://jardinsdepierre.blogspot.fr/
naash- Messages : 3233
Date d'inscription : 01/06/2016
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Un autre indice ?
le titre du sujet n'est pas définitif, et il pourrait s’appeler: "Béton Banché et épaufrures à volonté"
@ Mike : Parfois, de ce lieu tu n'es pas bien loin ( citation du Père Fouras )
le titre du sujet n'est pas définitif, et il pourrait s’appeler: "Béton Banché et épaufrures à volonté"
@ Mike : Parfois, de ce lieu tu n'es pas bien loin ( citation du Père Fouras )
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Slt Rod,
Le 6 juin 1944, les évènements s'accélèrent, et le débarquement des alliés en Normandie laisse espérer une défaite rapide du Reich. Les actes de sabotages contre les occupants se multiplient et culminent avec l'attentat contre l'important dépôt de munition (le second de France en termes d'importance), des carrières d'Heurtebise le 30 juin. Cette action menée par un jeune homme de 19 ans, Pierre Ruibet — il périt dans l'explosion — porte un coup important à l'organisation militaire allemande au moment où s'intensifie la campagne de reconquête de la France par les alliés.
Il y a eu un reportage sur cet événement ... Fort intéressant ...
Le 6 juin 1944, les évènements s'accélèrent, et le débarquement des alliés en Normandie laisse espérer une défaite rapide du Reich. Les actes de sabotages contre les occupants se multiplient et culminent avec l'attentat contre l'important dépôt de munition (le second de France en termes d'importance), des carrières d'Heurtebise le 30 juin. Cette action menée par un jeune homme de 19 ans, Pierre Ruibet — il périt dans l'explosion — porte un coup important à l'organisation militaire allemande au moment où s'intensifie la campagne de reconquête de la France par les alliés.
Il y a eu un reportage sur cet événement ... Fort intéressant ...
Invité- Invité
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
WhiteWolf28110 a écrit:Slt Rod,
Le 6 juin 1944, les évènements s'accélèrent, et le débarquement des alliés en Normandie laisse espérer une défaite rapide du Reich. Les actes de sabotages contre les occupants se multiplient et culminent avec l'attentat contre l'important dépôt de munition (le second de France en termes d'importance), des carrières d'Heurtebise le 30 juin. Cette action menée par un jeune homme de 19 ans, Pierre Ruibet — il périt dans l'explosion — porte un coup important à l'organisation militaire allemande au moment où s'intensifie la campagne de reconquête de la France par les alliés.
Il y a eu un reportage sur cet événement ... Fort intéressant ...
Exactement mon P'tit Loup. Nous avons les mêmes visionnages et voici comment rebondir sur "l'actualité"
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Toujours Wikipédia de source :
Le 4 juin, l'ordre est donné de détruire le dépôt.
Après plusieurs tentatives, le 30 juin à 8h30, il parvient, aidé de son ami Claude Gâtineau, à saboter le dépôt. Repéré par une patrouille allemande, il se sacrifie en mettant directement le feu aux mèches. Pendant trois jours, les explosions se succèdent. Son camarade Gâtineau est fusillé le lendemain. Le commandant allemand de la place de Jonzac déclara au maire de la commune et au sous-préfet : « Ruibet nous a porté un coup mortel. Nous n'aurions pas cru cela de ce garçon. Nous avions toute confiance en lui. Il nous a trompés. Mais c'était un brave. » Son cadavre est retrouvé quelques jours plus tard.
Ses obsèques officielles ont lieu à Jonzac le 8 décembre 1944. Le sous-lieutenant Pierre Ruibet est inhumé à Voiron.
Grace à Henri Noguères, ce fait historique a été relaté dans l'épisode Alerte à Jonzac de la série Hommes de caractère, diffusé en 1967 par l'ORTF. A la fin de l'épisode, le réalisateur Jean Kerchbron interrogent des témoins principaux de l'époque pour qu'ils relatent leurs souvenirs.
Un jeune patriote
Ancien enfant de troupe à l'école d'Autun, il tente au début de l'année 1943 de gagner Londres via l'Espagne, mais il échoue. En cours d'année, il travaille pour une entreprise posant des câbles téléphoniques dans le Massif central et servant de couverture à la Résistance. Fin 1943, il arrive à Jonzac dans la famille de son ami Michel Robert.Destruction du dépôt de Jonzac
Début 1944, il réussit à se faire engager au dépôt de munitions de Jonzac. Parlant un peu allemand, il gagne rapidement la confiance de l'occupant. Par le biais du groupe-franc "Alerte", appartenant à l'Organisation civile et militaire, il fait passer à Londres un plan du dépôt, ainsi qu'une estimation du stock de munitions. Il estime celui-ci à près de 120 trains de munitions. Il s'agit du dépôt de la Kriegsmarine pour l'Atlantique et la mer du Nord, et par l'importance, c'est le deuxième dépôt de l'armée allemande en France. Les munitions sont stockées dans les carrières d'Heurtebise, à 20 m sous terre, et défendues par 26 mitrailleuses, et plusieurs canons de 37 mm, de 77 mm et de 105 mm. Il est impossible de le détruire par un bombardement, ou par un raid de commando. Seule solution : un sabotage.Le 4 juin, l'ordre est donné de détruire le dépôt.
Après plusieurs tentatives, le 30 juin à 8h30, il parvient, aidé de son ami Claude Gâtineau, à saboter le dépôt. Repéré par une patrouille allemande, il se sacrifie en mettant directement le feu aux mèches. Pendant trois jours, les explosions se succèdent. Son camarade Gâtineau est fusillé le lendemain. Le commandant allemand de la place de Jonzac déclara au maire de la commune et au sous-préfet : « Ruibet nous a porté un coup mortel. Nous n'aurions pas cru cela de ce garçon. Nous avions toute confiance en lui. Il nous a trompés. Mais c'était un brave. » Son cadavre est retrouvé quelques jours plus tard.
Ses obsèques officielles ont lieu à Jonzac le 8 décembre 1944. Le sous-lieutenant Pierre Ruibet est inhumé à Voiron.
Grace à Henri Noguères, ce fait historique a été relaté dans l'épisode Alerte à Jonzac de la série Hommes de caractère, diffusé en 1967 par l'ORTF. A la fin de l'épisode, le réalisateur Jean Kerchbron interrogent des témoins principaux de l'époque pour qu'ils relatent leurs souvenirs.
Invité- Invité
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Ca va faire tout drôle de suivre un autre projet que la Fière, mais j'en reste pas moins impatient de suivre tout ça de prêt !
_________________
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
CHARENTES POITOU CHA RENTRE PARTOUT !!!!
Vivement de découvrir ce prochain projet Rodolphesque !
Vivement de découvrir ce prochain projet Rodolphesque !
_________________
HOuuuu That's a Bingo !
Von Patatör- Messages : 2032
Date d'inscription : 23/05/2016
Age : 58
Localisation : Lauragais - (20km Toulouse)
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
euh, madame Rodp17 est daccord our que tu simules les carriéres et les 2 jours d'explosion dans le salon ???
lou_passejaire- Messages : 1823
Date d'inscription : 15/06/2016
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
@Havoc:
pas d'inquiétude . la fière est toujours à l'ordre du jour mais pour le moment elle reste dans ses boîtes de transport. et j'ai bien vu qu'il y avait de la place à Saumur, beaucoup de place....
Ce projet est un peu comme un cahier de vacances. et il est d'une taille tout à fait raisonnable.
@Patatör:
tu verras que tu as joué d'une certaine manière, un rôle dans cette nouvelle histoire...
@Lou:
tu auras pu lire ma réponse à Havoc. Mon champ de bataille est dans des boîtes et j'ai passé 4 jours à ranger ma "Cave"pour le plus grand bonheur du haut commandement basé au RDC.
Alors une table à usage unique c'est tentant pour faire un coup d'éclat, mais il vaut mieux que je fasse ça dans la clandestinité , pour échapper à des représailles toujours trop disproportionnées.
Sinon pour apprécier Jonzac aujourd'hui , je ne connaissais pas l'histoire de ce Sabotage qui a participé grandement à compliquer la réponse des Allemands au débarquement en Normandie. Comme quoi il ne suffit pas d'aller très loin...
pas d'inquiétude . la fière est toujours à l'ordre du jour mais pour le moment elle reste dans ses boîtes de transport. et j'ai bien vu qu'il y avait de la place à Saumur, beaucoup de place....
Ce projet est un peu comme un cahier de vacances. et il est d'une taille tout à fait raisonnable.
@Patatör:
tu verras que tu as joué d'une certaine manière, un rôle dans cette nouvelle histoire...
@Lou:
tu auras pu lire ma réponse à Havoc. Mon champ de bataille est dans des boîtes et j'ai passé 4 jours à ranger ma "Cave"pour le plus grand bonheur du haut commandement basé au RDC.
Alors une table à usage unique c'est tentant pour faire un coup d'éclat, mais il vaut mieux que je fasse ça dans la clandestinité , pour échapper à des représailles toujours trop disproportionnées.
Sinon pour apprécier Jonzac aujourd'hui , je ne connaissais pas l'histoire de ce Sabotage qui a participé grandement à compliquer la réponse des Allemands au débarquement en Normandie. Comme quoi il ne suffit pas d'aller très loin...
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Mon cher Rodolphe, tu es un grand malade, un cas comme dirait certains ...
Je suis impatient de suivre l'évolution de ce projet même si je pense que tu pouvais aussi gérer le jet de pierre jusqu'à Sainte Mère l'Eglise ...
Je suis impatient de suivre l'évolution de ce projet même si je pense que tu pouvais aussi gérer le jet de pierre jusqu'à Sainte Mère l'Eglise ...
Ludovic- Messages : 2570
Date d'inscription : 21/05/2016
Age : 53
Localisation : Luxembourg
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Impatient de découvrir ton nouveau projet Rod ! ! !
fabsigmar- Messages : 643
Date d'inscription : 22/05/2016
Age : 52
Localisation : MARLY LE ROI 78
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Projet intéressant , je suivrai ça avec plaisir .
Task force Cota- Messages : 321
Date d'inscription : 29/10/2016
Age : 43
Localisation : thibouville (27)
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Quel petit cachotier ! J'étais pas au courant de ça ! Tu te doutes bien que je vais suivre ça avec grand intérêt !
Bref, beau projet pour, j'en suis sûr, une belle réalisation !
Sache que pour tout Charentais digne de ce nom, le département 17 reste et restera toujours la Charente-Inférieure. C'est une question de principe et sur ça nous serons intraitables ! (et si, le TGV s'y arrête encore !)rodp17 a écrit:Pour couper court à toute polémique ou provocation de mes compatriotes des Charentes, il faut dire que la Charente Maritime ne porte ce nom que depuis le 4 septembre 1941 (en pleine occupation) par le biais d’une loi autorise le département de Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celui-ci plus flatteur. Et Comme ça j’anticipe la moindre salve de mon voisin Historien, Monsieur Ikbel qui est bien enfoncé dans les terres, presque en Sibérie… enfin presque, c’est la région d’Angoulême ou même les nouveaux TGV ne s’arrêtent même plus…
Moi qui ai côtoyé plusieurs anciens membres de certains de ces réseaux, je ne peux que davantage apprécier le projet ! Et plus je peux les représenter, c'est encore mieux !rodp17 a écrit:Secondés par les principaux groupes armés de la Résistance (brigade RAC, bataillon Violette, Francs-Tireurs et Partisans, Maquis Bir-Hakeim), les alliés poursuivent leur avance inexorable à travers la France.
Bref, beau projet pour, j'en suis sûr, une belle réalisation !
Ikbel- Messages : 1168
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 31
Localisation : Angoulême (16)
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Phase II
Good Morning le Forum!!!!
@Ludo: ce n’est pas parce que je suis en vacances sur la côte atlantique que je ne vais pas faire d’aller retour sur la Normandie. Tactiquement, Sainte mère l’église était un nœud routier à prendre absolument pour les américains et c’est un parachutiste du nom de John Steele et un film qui feront connaître le clocher de l’église. Et pour être toujours raccord, c’est un soldat allemand qui viendra le décrocher pour le faire prisonnier. Et c'est seulement une trentaine de paras de la 82nd et la 101 e qui prendront la position. l'historie ne sera pas pareille à la Fière...
Et puis ce jet de pierre représente un prolongement de 57m soit 71 modules…. A ce stade il vaudrait mieux que je monte un Atelier de menuiserie pour me lancer dans la production de caisson Normand. Mais il y a de la perspicacité en toi Mestre Ludo , et j’ai repéré un élément intéressant à une distance moindre . Alors patience, ce sera un des éléments de ma réflexion de mon prochain post sur la Fière…
@Fabsigmar : merci pour tes encouragements et je dois dire que depuis Saumur, et notre rencontre, je rêve de « Minis » peintes en kaki qui traversent la table pour dézinguer à tout va mes p’ves grenadiers…. Plus de 70 après la vengeance est faite avec le passage d’Austin sous commandement Allemand …
Mais revenons à notre affaire. C’est un projet qui ne devrait pas être compliqué à mettre en forme. et je pourrai commencer dés aujourd’hui la construction mais j’ai encore des éléments pour vous.
Je suis désolé Lou, mais ce ne sera pas Jonzac et deux jours de feux d’artifices. D’abord parce que le 14 juillet ce n’est que dans 4 dodos, et parce les pompiers du coin sont venus visiter dans le passé l’ancien propriétaire de ma très vieille maison suite à un incendie digne de la maison du bas de Cauquigny (vous comprendrez maintenant pourquoi je connais les effets d’un incendie sur une bâtisse. mais cela aussi, sera dans mon autre Post. Patience, patience…
Alors direction l’ouest pour gouter à l’ambiance dans les stations balnéaires dans les premier mois de 1945…
Vais-je capituler tout de suite ?
Que nenni !!!! Il me reste donc l’option « poche de La Rochelle » et celle de Royan pour faire durer l’introduction.
Sachant que le mot de poche désigne en langage autochtone, un sac plastique. Maintenant, si vous venez par ici, vous n’hallucinerez plus devant un marchand qui vous proposera cette fameuse poche. et sinon dans les boulangerie c'est Chocolatine
photo satellite SVP
j'ai oublié aussi Oléron...
Pénétrons alors dans l'antre du projet. Pour info les photos ne sont pas de moi car le lieu est interdit au public et les accès sont murés.... mais sous certaines conditions, il y a moyen de visiter...
j'adore la tapisserie. il y a un petit coté 40 dans le motif , J'adore!!!!!!
A ce stade il faudrait surtout un bon décorateur .....
Good Morning le Forum!!!!
@Ludo: ce n’est pas parce que je suis en vacances sur la côte atlantique que je ne vais pas faire d’aller retour sur la Normandie. Tactiquement, Sainte mère l’église était un nœud routier à prendre absolument pour les américains et c’est un parachutiste du nom de John Steele et un film qui feront connaître le clocher de l’église. Et pour être toujours raccord, c’est un soldat allemand qui viendra le décrocher pour le faire prisonnier. Et c'est seulement une trentaine de paras de la 82nd et la 101 e qui prendront la position. l'historie ne sera pas pareille à la Fière...
Et puis ce jet de pierre représente un prolongement de 57m soit 71 modules…. A ce stade il vaudrait mieux que je monte un Atelier de menuiserie pour me lancer dans la production de caisson Normand. Mais il y a de la perspicacité en toi Mestre Ludo , et j’ai repéré un élément intéressant à une distance moindre . Alors patience, ce sera un des éléments de ma réflexion de mon prochain post sur la Fière…
@Fabsigmar : merci pour tes encouragements et je dois dire que depuis Saumur, et notre rencontre, je rêve de « Minis » peintes en kaki qui traversent la table pour dézinguer à tout va mes p’ves grenadiers…. Plus de 70 après la vengeance est faite avec le passage d’Austin sous commandement Allemand …
Mais revenons à notre affaire. C’est un projet qui ne devrait pas être compliqué à mettre en forme. et je pourrai commencer dés aujourd’hui la construction mais j’ai encore des éléments pour vous.
Je suis désolé Lou, mais ce ne sera pas Jonzac et deux jours de feux d’artifices. D’abord parce que le 14 juillet ce n’est que dans 4 dodos, et parce les pompiers du coin sont venus visiter dans le passé l’ancien propriétaire de ma très vieille maison suite à un incendie digne de la maison du bas de Cauquigny (vous comprendrez maintenant pourquoi je connais les effets d’un incendie sur une bâtisse. mais cela aussi, sera dans mon autre Post. Patience, patience…
Alors direction l’ouest pour gouter à l’ambiance dans les stations balnéaires dans les premier mois de 1945…
Vais-je capituler tout de suite ?
Que nenni !!!! Il me reste donc l’option « poche de La Rochelle » et celle de Royan pour faire durer l’introduction.
Sachant que le mot de poche désigne en langage autochtone, un sac plastique. Maintenant, si vous venez par ici, vous n’hallucinerez plus devant un marchand qui vous proposera cette fameuse poche. et sinon dans les boulangerie c'est Chocolatine
photo satellite SVP
j'ai oublié aussi Oléron...
Pénétrons alors dans l'antre du projet. Pour info les photos ne sont pas de moi car le lieu est interdit au public et les accès sont murés.... mais sous certaines conditions, il y a moyen de visiter...
j'adore la tapisserie. il y a un petit coté 40 dans le motif , J'adore!!!!!!
A ce stade il faudrait surtout un bon décorateur .....
Dernière édition par rodp17 le Mar 11 Juil - 7:33, édité 2 fois
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Ikbel a écrit:Quel petit cachotier ! J'étais pas au courant de ça ! Tu te doutes bien que je vais suivre ça avec grand intérêt !Sache que pour tout Charentais digne de ce nom, le département 17 reste et restera toujours la Charente-Inférieure. C'est une question de principe et sur ça nous serons intraitables ! (et si, le TGV s'y arrête encore !)rodp17 a écrit:Pour couper court à toute polémique ou provocation de mes compatriotes des Charentes, il faut dire que la Charente Maritime ne porte ce nom que depuis le 4 septembre 1941 (en pleine occupation) par le biais d’une loi autorise le département de Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celui-ci plus flatteur. Et Comme ça j’anticipe la moindre salve de mon voisin Historien, Monsieur Ikbel qui est bien enfoncé dans les terres, presque en Sibérie… enfin presque, c’est la région d’Angoulême ou même les nouveaux TGV ne s’arrêtent même plus…Moi qui ai côtoyé plusieurs anciens membres de certains de ces réseaux, je ne peux que davantage apprécier le projet ! Et plus je peux les représenter, c'est encore mieux !rodp17 a écrit:Secondés par les principaux groupes armés de la Résistance (brigade RAC, bataillon Violette, Francs-Tireurs et Partisans, Maquis Bir-Hakeim), les alliés poursuivent leur avance inexorable à travers la France.
Bref, beau projet pour, j'en suis sûr, une belle réalisation !
La Charente qui est encore en heure d'hiver, se réveille.... et l'Historien que tu es découvre encore des histoires dans les grimoires de ce forum.
C'est bien, même très bien....
Mais comme tout bon Charentais qui est en weekend, c'est bien sur la côte que nous nous retrouverons. et je n'invente rien...
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Mais qui a chié dans la ventilation ...
Invité- Invité
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
WhiteWolf28110 a écrit:Mais qui a chié dans la ventilation ...
Normalement à cette heure avancée la nuit, le forum est calme , et pourtant...
je te répondrai en vers façon Alfred de Muset avec ce poème qui s'appelle : "le petit endroit". en même temps, C'est normal nous sommes en mode 1/56.
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Épancher dans l'amphore
un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau
« amis de la poésie bonsoir ! "
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Sympa les photos, mais pas très Feng Shui...
_________________
Mon blog : http://jardinsdepierre.blogspot.fr/
naash- Messages : 3233
Date d'inscription : 01/06/2016
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
naash a écrit:Sympa les photos, mais pas très Feng Shui...
avec la maquette, je resterai « maître des directions ».
et hop c'est réglé...
rodp17- Messages : 3638
Date d'inscription : 21/05/2016
Localisation : FR
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Comme dit l'ami Ludo, tu es un grand "malade" mon Rod, mais que c'est bon de voir naître ce genre de projet.
Je suis content aussi de rentrer bientôt car je pourrai venir "espionner" ... Ou mieux, voir l'avancement de ce projet en direct live.
Et vive la Charente Inférieure Libre !!!
Je suis content aussi de rentrer bientôt car je pourrai venir "espionner" ... Ou mieux, voir l'avancement de ce projet en direct live.
Et vive la Charente Inférieure Libre !!!
Mike Casey- Messages : 1533
Date d'inscription : 28/05/2016
Age : 58
Localisation : La Rochelle
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Comme les petits camarades, j'ai hâte de voir l'avancée des travaux. Et bon courage pour le terrassement...
Jean46- Messages : 2079
Date d'inscription : 29/06/2016
Age : 65
Localisation : Escamps
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
Un blokhaus, çà y est on joue à donjons et dragons ...
Invité- Invité
Re: KAROLA, Une demoiselle de Béton...mais pas que
j'espére que tu es un grand malade au point de nous bricoler aussi les Léonce Vieljeux, Franck Delmas et Joseph Camaret 1 & 2 ...
lou_passejaire- Messages : 1823
Date d'inscription : 15/06/2016
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