Saint Michel

Salut à tous.
Une fois n'est pas coutume. Pensée à tous les paras morts ou vivants qui ont écrit notre histoire et celles d'autres pays avec courage et abnégation.
Je sais, je sais, ce n'est pas l'apanage des paras, mais aujourd'hui, c'est la fête de leur saint, donc...
Et puis, cela me rappelle ma jeunesse...
Et en plus, ils sont quand même assez représentés sur nos tables pour les "remercier" pour leurs faits d'armes qui nous inspirent tant.
Voilà, pour toutes ces bonnes (ou mauvaises) raisons:
A+ et... vive les paras !

Bonne fête !
Une pensée pour mes frères d'armes, et pour ceux qui ne sont plus parmi nous...

en l'honneur des Paras, je vous invite a découvrir cette prière et son auteur.

La prière du parachutiste

Donnez-moi, mon dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais
Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme ni celle du corps
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé
Tout ça mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir
Donnez-moi, mon Dieu ce que l’on vous refuse
Je veux l’insécurité et l’inquiétude
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
Que je sois sur de les avoirs toujours
Car je n’aurais pas toujours le courage
De vous les demander
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la Force et la Foi
Car vous êtes seul à donner
Ce qu’on ne peut obtenir que de soi

André Zirnheld (7 mars 1913 - 27 juillet 1942) est un parachutiste français libre, membre du Special Air Service pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est célèbre pour avoir été le premier officier parachutiste français tué au combat, et comme auteur de la Prière du para  ci-dessus écrit en 1938.
Il sera fait Compagnon de la Libération le 1er mai 1943 à titre posthume.

Une belle citation de l'auteur « Je n'ai pas à me plaindre de la guerre. D'elle, je dois apprendre à vivre de n'importe quoi. D'elle, je dois tirer profit, plus grand profit même que de la vie que j'aurai mené sans elle. C'est au contraire la paix, la situation, la carrière qui eussent été artificielles et dangereuses pour mon progrès. Après la guerre, tout le problème sera de découvrir un rythme semblable. »

Ludovic

Un pensée particulière pour nos ptits gars dont les ailes ont été lâchement coupées à Beyrouth en 83 ...

j'étais gamin lorsque c'est arrivé, mais ça m'avait marqué cette histoire. Avec en plus la prise d'otage de Carton/Fontaine/Kaufmann et Seurat (mort en captivité), tous les jours aux infos en introduction, quand t'as 8 ans, ça blaste la tête.

Pour ma part, je venais de quitter l'armée. C'est une cie de mon rgt (17èRGP) qui a travaillé entre autre au sauvetage des survivants. Des années plus tard, j'en ai rencontré un par hasard. Il m'a raconté, qu'il s'était levé, parti prendre l'air sur le balcon quand tout s'était écroulé. Il y en a qui ont un escadron d'anges comme bonus de sauvegarde...

Jean46 a écrit:Pour ma part, je venais de quitter l'armée. C'est une cie de mon rgt (17èRGP) qui a travaillé entre autre au sauvetage des survivants. Des années plus tard, j'en ai rencontré un par hasard. Il m'a raconté, qu'il s'était levé, parti prendre l'air sur le balcon quand tout s'était écroulé. Il y en a qui ont un escadron d'anges comme bonus de sauvegarde...

En effet, ils étaient tous la, ses anges, ce jour là !

Panoramix a écrit:Un pensée particulière pour nos ptits gars dont les ailes ont été lâchement coupées à Beyrouth en 83 ...

Oui; et j'ai eu l'honneur de serrer la main de l'adjudant-chef que l'on entend hurler sa douleur sous la fameuse dalle de béton du Drakkar ... (hôpital du Val-de-Grâce fin 84 ... où j'étais moi-même de passage.)



Il était encore en chaise roulante (bassin broyé ...). Bon moral, bonne gueule, un guerrier quoi !!!